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LARISSA PHRIKONIS - EOLIDE diobole 400-300 AV J.C., lartdesgents.fr
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LARISSA PHRIKONIS - EOLIDE diobole 400-300 AV J.C., TTB/TB, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU  

ÉOLIDE – LARISSA D’ÉOLIDE – LARISSA  PHRIKONIS – AIOLIS

Diobole      c.400-300 av J-C       TTB

Atelier :

AE      11 mm      1,35 g        R2

Références : Sear 4210 var (tête à droite et grappe) – SNG Tübingen 2708 var (tête à droite)

 

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Tête de femme à gauche, les cheveux retenus par un sphendonè.

 

Titulature revers : LA // RI       (LA // RI)

Description revers : Une amphore, partageant la légende en deux, dans le champ à droite une grappe de raisin, à gauche un caducée.

 

Commentaire

Monnaie très rare, peu ou pas décrite, frappée sur un flan légèrement ovale. Des traces de concrétions et une discrète usure qui permettent toutefois une parfaite identification.

 

Histoire

ÉOLIDE – LARISSA D’ÉOLIDE  (Ve – IVe siècle)

Larisa sur l'Hermos (ou Phriconis, en Grec : Λάρισα ou Λάρισσα) qui était située au Nord du cours inférieur du fleuve Hermos qui a un affluent connu : le Pactole.

Larissa ou Larisa (en grec : Λάρισα) Phrikonis est une ville de l’âge du bronze dans l’Éolide.

Elle est connu comme l'une des douze villes éoliennes, vers le VIIIe siècle av J-C, douze villes indépendantes de la région formèrent une Ligue (la Dodecapolis) : Kymé, Larissa, Neonteichos, Temnos, Cilla, Notion, Aegiroessa, Pitane, Aegae (ou Aïgaï), Myrina, Gryneion et Smyrne, la plus célèbre (aujourd'hui Izmir).

Les ruines de la ville sont sur un sommet de la colline à côté du village Buruncuk d'aujourd'hui. Il faut également souligner que Larissa est très proche de la rivière Gediz (appelée «Hermos» dans l'antiquité), qui formait une plaine fertile avec le sol alluvial transporté de l'intérieur de l'Anatolie.

Le premier noyau de Larissa s'est formé au cours du troisième millénaire avant J-C.

Puis la région passa sous la domination des Rois de Lydie jusqu'à Crésus vers 556.

En 541 l'Éolide fut conquise par le Roi Perse, Cyrus II (559-529).

Puis à la chute des Perses devant le Roi de Macédoniens Alexandre le Grand (336-323) elle fut intégrée à son Empire.

Elle fut, à la mort de ce dernier et des guerres de succession pour la possession de son Empire, très disputée et échue aux Séleucides jusqu'au règne du Roi Antiochos III Mégas (223-187).

La ville a survécu à travers les périodes perses et hellénistiques, bien qu'elle ait été largement détruite pendant la guerre du Péloponnèse en 405 avant J-C.

Larissa a été reconstruite après la guerre mais a été anéantie définitivement par les Galates (un peuple Celte) en 279 av J-C.

Placés sous le commandement de Lutérios et Léonorios, ils franchissent l’Hellespont vers 278 av. J.-C. à l’invitation du roi Nicomède Ier de Bithynie, en guerre contre le Séleucide Antiochos Ier, roi de Syrie.

Leur appui permit de sauver son trône à Nicomède, qui leur donna en récompense des terres situées au sud de son royaume : la Galatie.

Avant de s'y établir, les Gaulois dévastèrent toute la partie de l'Asie Mineure baignée par la mer Égée, depuis la Troade jusqu'à la Carie.

Vaincus en 277 par Antiochos Ier puis, en 241, par Attale Ier, roi de Pergame, ils se concentrèrent dans la partie nord de la Grande Phrygie, qui reçut le nom de Galatie.

 

 

À la chute d’Antiochos III, face à l'Empire Romain et au traité de la paix d’Apamée, en 188, le contrôle d’une partie de l’Asie Mineure, dont l'Éolide, fut attribuée aux Attalides de Pergame, alliés des Romains. Cet état dura jusque sous le règne d’Attale III Philométor (138-133).

Lorsque celui-ci mourut sans enfant mâle, il légua son royaume à la République Romaine et l’Anatolie, dont l'Éolide, passa dans le monde Romain.

 



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