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ÉOLIDE – CYMÉ Unité c. 250-190 av J-C. TB+, lartdesgents.fr
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ÉOLIDE – CYMÉ Unité c. 250-190 av J-C. TB+, lartdesgents.fr

70,00 €
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Collection : Dr GAU   

ÉOLIDE – CYMÉ – AIOLIS – KYME    
Unité     c. 250-190 av J-C       TB +
Atelier : Cymé, Éolide
AE       Cuivre          21 mm         7,64 g        R2
Références : Sear 4192     - SNG Cop ​​102 - BMC 67-68 -  SNGvA 1635.

Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Tête de l’amazone Kymé à droite, les cheveux liés dans la tænia, boucle d’oreille ; grènetis circulaire.

Titulature revers : KY // ΠYΘAΣ    KU // PHYTHIOS)   
Description revers : Cheval qui marche au pas à droite, levant l’antérieur gauche au-dessus d’un vase à une anse ;  au-dessus du cheval, nom du magistrat en exergue. Monogramme entre les jambes du cheval.
Traduction revers : (Cymé/ Phythios)

Commentaire
Exemplaire sur un flan ovale, épais et légèrement bombé avec une usure importante, mais parfaitement lisible et identifiable. Beau portrait de Cymé au droit. Frappe un peu molle au revers. Jolie patine noire foncé épaisse.

Histoire
ÉOLIDE – CYMÉ     (IIIe - IIe siècle avant J.-C.)
Cymé (en grec ancien Κύμη / Kumê) était une cité grecque d'Ionie, sur la côte de l'Éolide, à 40 km au nord de Smyrne.
Selon la mythologie, Pélops la fonda lors de son retour vers le Péloponnèse. Le nom de la cité viendrait d'une reine Amazone.
L'auteur anonyme d'une vie d'Homère en fait le lieu de naissance de l'aède. Selon Strabon, la cité fut fondée par des Grecs originaires de la région des Thermopyles, à leur retour de la guerre de Troie.
On sait peu de choses historiques sur la fondation de la ville pour compléter la légende fondatrice traditionnelle. Des colons de la Grèce continentale (probablement l'Eubée) ont migré à travers la mer Egée à la fin du XIe siècle.
En effet, le dialecte de Cymé et la région environnante d'Éolide, comme à Lesbos, ressemblaient étroitement au dialecte local de Thessalie et de Béotie en Grèce continentale.
Cyme prospéra et devint une métropole régionale et fonda une trentaine de villes.
 
 Mais les légendes ont la vie dure et les Cyméens ont été ridiculisés comme étant un peuple qui avait vécu pendant trois cents ans sur la côte et qui n'avait pas exigé une seule fois les taxes portuaires des navires utilisant leur port.  Pourtant, situé au fond du golfe de Çandarli (prononcé Chanderli), il offre une situation remarquable.
La région entourant Cyme est fertile, avec des montagnes en arrière-plan, mais Cyme comme d'autres colonies le long de la côte ne commerce pas avec les Anatoliens indigènes plus à l'intérieur, qui ont occupé l'Asie Mineure pendant des milliers d'années.

Cyme n'a par conséquent joué aucun rôle significatif dans l'histoire de l'Asie Mineure occidentale.
Politiquement, Cyme est supposée avoir commencé comme une démocratie coloniale suivant la tradition puis est passée des démocraties aux tyrannies.
Puis la région passa sous la domination des Rois de Lydie jusqu'à Crésus vers 556.
En 541 l'Éolide fut conquise par le Roi Perse, Cyrus II.
La cité subit la domination des Perses. Elle dut donner des navires à Darius Ier en -512, et à Xerxès Ier en -480.
Après la défaite navale perse à Salamine (-480), Xerxès a amarré les navires encore en bon état à Cyme, la principale base navale de la flotte royale.
Puis avec Alexandre le Grand (336-323) elle fut intégrée à son Empire.
Puis elle fut la possession des Séleucides jusqu'au règne du Roi Antiochos III Mégas (223-187).

Cité sans histoire, Cymé fini par être incorporée à la province romaine d’Asie. Elle-même est à l'origine de la fondation de Sidé en Pamphylie et de Cumes en Campanie.

www lartdesgents.fr

P1386-G055