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THRACE – ABDÈRE – ABDERA  Drachme, 500-480 av J-CTTB+ / SUP, lartdesgents.fr
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THRACE – ABDÈRE – ABDERA Drachme, 500-480 av J-CTTB+ / SUP, lartdesgents.fr

1 000,00 €
TTC expédition sous 3 à 4 jours ouvrés.

              Collection : Dr GAU
                                     
THRACE – ABDÈRE – ABDERA
Drachme          c. 500-480 av J-C     

TTB+ / SUP         
Atelier : Abdère, Thrace
AR           16 mm         3,43 g              R3
Référence : Sear 1341 (£200) - HGC 3.2 - 1153. Ma - Abdera 58

Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Griffon assis à gauche, pate droite levée.
nom du magistrat ΔEO

Titulature revers : Anépigraphe.
Description revers : Carré creux quadripartite (ailes de moulin).

Histoire
 THRACE - ABDÈRE   (Vème siècle av J-C)
Abdère (en grec ancien Ἄϐδηρα / Ábdēra) est une cité grecque de la Thrace antique, située près de l'embouchure du fleuve Nestos, en face de l'île de Thasos.
Fondée en 656–654 av J-C située près de l'embouchure du fleuve Nestos, en face de l'île de Thasos.
La ville est fondée sur le cap Bouloustra par des colons de la cité ionienne de Clazomènes en 656–652 avant notre ère sous la direction de Timesios. Cette première ville fortifiée, en butte à la convoitise des Thraces du voisinage, entre rapidement en déclin, et elle est refondée par des colons de Téos (cité voisine de Clazomènes), qui cherchent à échapper à l'emprise perse, en 545 avant notre ère.
Le nom de la cité est associé au mythe d'Abdère, compagnon d'Héraclès déchiqueté par les chevaux carnivores du roi des Thraces Bistoniens, Diomède.
Sa position stratégique sur le littoral thrace, ses deux ports et son riche terroir, lui garantissent une rapide prospérité. Son monnayage d'argent, des octadrachmes et des tétradrachmes frappés du symbole du griffon, qui se signalent par la qualité de leur travail, ont été retrouvés jusqu'en Égypte, en Syrie ou en Mésopotamie, ce qui atteste la vitalité commerciale de la ville.

En 376 avant notre ère, elle est victime d'une invasion de 30 000 Triballes qui massacrent une partie de sa population, avant que la ville soit sauvée par l'intervention du général athénien Chabrias. Elle entre l'année suivante dans la seconde Ligue maritime athénienne, et demeure dans la sphère d'influence athénienne jusque vers 350 avant notre ère.

Outre Dionysos, les principales divinités honorées sont Déméter, lors des Thesmophories, Apollon, la divinité poliade, ainsi qu'Athéna Épipyrgitis et Aphrodite.
La population de la cité est peut-être comprise entre 30 000 et 100 000 habitants à cette époque.

Abdère est conquise par Philippe II de Macédoine et incorporée avec les autres cités de la côte thrace, Maronée et Ainos, vers 350 avant notre ère dans une stratégia directement administrée par un lieutenant général macédonien. [Grèce antique στρατηγία : Strategia , « bureau du général »]

Après la mort d'Alexandre le Grand, la cité passe d'un royaume hellénistique à l'autre (Antigonides, Séleucides et Ptolémées) au gré de leurs diverses fortunes.
En 170 avant notre ère, elle est assiégée et pillée par les armées romaines et celles d'Eumène II de Pergame.
La victoire de Rome sur le royaume de Macédoine en 168 avant notre ère entraîne l'établissement de l'hégémonie romaine sur les cités de Thrace : la stratégia macédonienne de Thrace est dissoute et les cités, dont Abdère, sont libérées.

Pourtant, la période de prospérité de la ville est terminée : située à l'écart du grand axe de communication est-ouest qu'est la Via Egnatia, la ville souffre d'autre part de l'envasement de son port du fait des crues naturelles du Nestos.
Parallèlement, la baie autour de laquelle était construite la ville originelle s'est comblée, et au milieu du IVe siècle, les habitants d'Abdère doivent déplacer le port vers le sud et reconstruire une enceinte autour de deux nouveaux bassins portuaires.
Cette seconde ville est celle qui a été le mieux fouillée : outre l'enceinte elle a livré de nombreuses grandes demeures dont l'utilisation s'est poursuivie jusqu'à l'époque romaine (IIe – IIIe siècle).
Le seul édifice public important connu, outre l'enceinte, est le théâtre, très ruiné.

Devenue au IXe siècle Polystylon  elle tombe aux mains des Turcs en 1373 et décline ensuite jusqu'à n'être plus qu'un petit village de pêcheurs, lui-même finalement abandonné faute d'accès à la mer du à l’envasement du port dans le courant du XVIe siècle sous l'ère ottomane.

Ses ruines servent ensuite de réserve de pierres aux villages des environs.


www lartdesgents.fr

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THRACE – ABDÈRE – ABDERA
Drachme          c. 500-480 av J-C     

TTB+ / SUP         
Atelier : Abdère, Thrace
AR           16 mm         3,43 g              R3
Référence : Sear 1341 (£200) - HGC 3.2 - 1153. Ma - Abdera 58

Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Griffon assis à gauche, pate droite levée.
nom du magistrat ΔEO

Titulature revers : Anépigraphe.
Description revers : Carré creux quadripartite (ailes de moulin).

Histoire
 THRACE - ABDÈRE   (Vème siècle av J-C)
Abdère (en grec ancien Ἄϐδηρα / Ábdēra) est une cité grecque de la Thrace antique, située près de l'embouchure du fleuve Nestos, en face de l'île de Thasos.
Fondée en 656–654 av J-C située près de l'embouchure du fleuve Nestos, en face de l'île de Thasos.
La ville est fondée sur le cap Bouloustra par des colons de la cité ionienne de Clazomènes en 656–652 avant notre ère sous la direction de Timesios. Cette première ville fortifiée, en butte à la convoitise des Thraces du voisinage, entre rapidement en déclin, et elle est refondée par des colons de Téos (cité voisine de Clazomènes), qui cherchent à échapper à l'emprise perse, en 545 avant notre ère.
Le nom de la cité est associé au mythe d'Abdère, compagnon d'Héraclès déchiqueté par les chevaux carnivores du roi des Thraces Bistoniens, Diomède.
Sa position stratégique sur le littoral thrace, ses deux ports et son riche terroir, lui garantissent une rapide prospérité. Son monnayage d'argent, des octadrachmes et des tétradrachmes frappés du symbole du griffon, qui se signalent par la qualité de leur travail, ont été retrouvés jusqu'en Égypte, en Syrie ou en Mésopotamie, ce qui atteste la vitalité commerciale de la ville.

En 376 avant notre ère, elle est victime d'une invasion de 30 000 Triballes qui massacrent une partie de sa population, avant que la ville soit sauvée par l'intervention du général athénien Chabrias. Elle entre l'année suivante dans la seconde Ligue maritime athénienne, et demeure dans la sphère d'influence athénienne jusque vers 350 avant notre ère.

Outre Dionysos, les principales divinités honorées sont Déméter, lors des Thesmophories, Apollon, la divinité poliade, ainsi qu'Athéna Épipyrgitis et Aphrodite.
La population de la cité est peut-être comprise entre 30 000 et 100 000 habitants à cette époque.

Abdère est conquise par Philippe II de Macédoine et incorporée avec les autres cités de la côte thrace, Maronée et Ainos, vers 350 avant notre ère dans une stratégia directement administrée par un lieutenant général macédonien. [Grèce antique στρατηγία : Strategia , « bureau du général »]

Après la mort d'Alexandre le Grand, la cité passe d'un royaume hellénistique à l'autre (Antigonides, Séleucides et Ptolémées) au gré de leurs diverses fortunes.
En 170 avant notre ère, elle est assiégée et pillée par les armées romaines et celles d'Eumène II de Pergame.
La victoire de Rome sur le royaume de Macédoine en 168 avant notre ère entraîne l'établissement de l'hégémonie romaine sur les cités de Thrace : la stratégia macédonienne de Thrace est dissoute et les cités, dont Abdère, sont libérées.

Pourtant, la période de prospérité de la ville est terminée : située à l'écart du grand axe de communication est-ouest qu'est la Via Egnatia, la ville souffre d'autre part de l'envasement de son port du fait des crues naturelles du Nestos.
Parallèlement, la baie autour de laquelle était construite la ville originelle s'est comblée, et au milieu du IVe siècle, les habitants d'Abdère doivent déplacer le port vers le sud et reconstruire une enceinte autour de deux nouveaux bassins portuaires.
Cette seconde ville est celle qui a été le mieux fouillée : outre l'enceinte elle a livré de nombreuses grandes demeures dont l'utilisation s'est poursuivie jusqu'à l'époque romaine (IIe – IIIe siècle).
Le seul édifice public important connu, outre l'enceinte, est le théâtre, très ruiné.

Devenue au IXe siècle Polystylon  elle tombe aux mains des Turcs en 1373 et décline ensuite jusqu'à n'être plus qu'un petit village de pêcheurs, lui-même finalement abandonné faute d'accès à la mer du à l’envasement du port dans le courant du XVIe siècle sous l'ère ottomane.

Ses ruines servent ensuite de réserve de pierres aux villages des environs.


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P1386-G0239