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ÎLE  D'ÉGINE - Triobole  c. 404-340  TTB +, lartdesgents.fr
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ÎLE D'ÉGINE - Triobole c. 404-340 TTB +, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU      

ÎLE  D'ÉGINE – ÉGINE – AIGINA – AEGINA   

Triobole     c. 404-340       TTB +

Atelier : Égine, Aegina

AE           13 mm      2,15 g          R2

Références : Sear 2610 - SNG Copenhagen 533 - BMC Attica pg. 143, 206ff – Laffaille 359.

 

Titulature avers : A

Description avers : Deux dauphins verticaux, nageant en parallèle, entre eux un A

Traduction avers: (Aigina = Égine)

 

Titulature revers : Anépigraphe

Description revers : Carré creux divisé en cinq compartiments.

 

Commentaire

L'étalon éginétique (d'Égine) se répandit rapidement dans toute la mer Égée, la Grèce, la Crète et une partie de l'Asie Mineure

 

Histoire

AEGINA - ÎLE D'ÉGINE – ÉGINE   (Ve - IVe siècle avant J.-C.)

Égine (grec ancien : Αἴγινα) La cité d'Égine est située sur l'île du même nom. Elle est placée à égale distance entre Athènes et la côte de l'Argolide. Cette situation géographique devait en faire une place commerciale de première importance à la croisée des chemins entre l'Eubée, Athènes, Corinthe et le Péloponnèse.

C'est à Égine que furent frappées les premières pièces d'Occident au VIe siècle avant J-C et à cette même époque que commença la longue rivalité avec sa voisine Athènes, dont la flotte de trières fut en grande partie bâtie pour combattre l'hégémonie d'Égine.

Il est probable que les lois de Solon (fondateur de la première constitution grecque) interdisant l'exportation de blé attique aient été la cause du mécontentement éginète. L'île est en effet relativement peu fertile et on y cultivait surtout du seigle. Cette interdiction devait sans aucun doute principalement viser Égine, dont la puissance navale gênait Athènes. Aristote écrit ainsi : « Périclès voulait qu'on détruisît Égine, cette taie (obstacle) dans l'œil du Pirée ».

En 507/506, Égine se porta au secours de Thèbes alors en guerre contre Athènes. Sa flotte ravagea la côte attique.

Égine ne soutint pas la cause grecque pendant la première invasion des Perses en 490, mais elle accueillit les réfugiés athéniens fuyant leur cité dévastée. L'île se rangea du côté des Grecs lors des batailles de 480 en envoyant trente navires à Salamine, contre les Perses (Guerres Médiques).

L'île entra ensuite, par opposition systématique à Athènes, dans l'alliance spartiate. Elle fut alors protégée de sa voisine.

Mais la ville se trouva éclipsée par Athènes qui s'en empara en 457 avant J.-C.

Au début de la guerre du Péloponnèse, vers 431, Athènes expulsa tous les habitants d'Égine qui étaient accusés d'avoir contribué à son déclenchement et repeupla l'île avec des clérouques (Colons militaires). Les Spartiates accueillirent d'abord les exilés, puis Lysandre (commandant militaire spartiate) les rétablit dans leurs possessions en 405.

L'île ne fut cependant pas totalement indépendante, elle devint alors la base des opérations navales de Sparte contre Athènes. Les corsaires éginètes opéraient aussi sous protection spartiate. Cette situation dura jusqu'en 376 et la victoire navale de Chabrias (stratège athénien) sur la flotte de Sparte à Naxos.

Égine subit un sort comparable à celui des autres cités grecques : domination macédonienne puis romaine.

Lorsqu'il fit le siège d'Athènes en 319, Cassandre de Macédoine installa sa base d'opérations à Égine et obligea les Éginètes à prendre son parti.

En 307, ce fut depuis Égine et Salamine que Démétrios Poliorcète s'empara du Pirée. L'île resta sous domination macédonienne jusqu'en 233, lorsqu'elle entra dans la Ligue achéenne.

Puis l’île passa de mains en mains : Romains, Attale Ier de Pergame. Égine fut utilisée par diverses puissances comme base navale contre la Macédoine : Rome, Pergame ou Rhodes.

Lorsque le royaume de Pergame disparut, en 130, Égine redevint propriété du Sénat romain.

L'école éginète de sculpture (Smilis, Glaukias et Kallon au VIe siècle, puis Onatas au début du Ve  faisait aussi concurrence aux Athéniens. Les statues du fronton du temple d'Aphaïa sont représentatives de cette école éginète. (Guerre de Troie, Athéna au centre)

Une taie cornéenne est selon le dictionnaire Littré le « nom qu'on donne vulgairement aux diverses taches blanches et opaques qui se forment quelquefois sur la cornée ».

 

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P1386-G072