Collection : Dr GAU
ÉOLIDE – AIOLIS – AEGAE - AIGAI
Unité c.150 av J-C TTB +
Atelier : Aigai, Éolide.
AE 16 mm 3,52 g R2
Références : S.4168 - BMC 10 - SNG Cop 10.
Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Tête laurée d'Apollon à droite, les cheveux longs tombant sur la nuque.
Titulature revers : AIΓAEΩΝ
Description revers: Bouc passant à droite.
Traduction : (d’Aigai ; en grec ancien)
Commentaire
Au droit, la tête d’Apollon est peut-être à identifier avec l’Apollon Chrestrios d’Aégaé qui avait un temple dans la cité.
S. Reinach, REG. IV, 1891, p. 268 ss signalait une inscription de la fin du IVe siècle précisant les taxes que devaient payer les propriétaires de chèvres pour le passage des animaux entre les territoires d’Aégaé et celui du “district d’Olympus” ce qui peut expliquer le choix du revers.
Histoire
ÉOLIDE - AEGAE (IIe siècle avant J.-C.)
Aegae (ou Aigai ou Aigaiai ancient Greek: Αἰγαί ou Αἰγαῖαι) apparaît dans l'Histoire pour le monnayage au IIIe siècle avant J.-C.
La cité était située sur un plateau dont le seul accès est au nord. Entourée de montagnes à l'intérieur des terres sur la rivière Pythikos.
Aigai connu une période de prospérité grâce à un sanctuaire d’Apollon et à la proximité de Pergame, la capitale du royaume de Pergame au début du IVème siècle av J-C.
La ville bien que citée par Hérodote (I, 149) n'eut jamais de rôle politique ou économique.
La ville ne semble pas avoir appartenu à la Ligue de Délos.
Elle est encore nommée par Polybe.
En 129 av J-C, le royaume de Pergame devient une partie de l’Empire Romain.
La cité fut détruite par un tremblement de terre en 17 après J-C et reconstruite grâce à l’aide de Tibère, qui finança l’entreprise.
Les restes de la cité furent fouillés au XIXe siècle et on y découvrit des temples, un théâtre, un stade, un marché, un bouleutérion et une nécropole.
A l’est de la ville le sanctuaire d’Apollon, près de la rivière.
Le bouleutérion (en grec ancien βουλευτήριον / bouleutếrion) est le bâtiment où se réunissait la boulè, le conseil, une assemblée restreinte de citoyens chargés des affaires courantes de la cité, dans les cités de la Grèce antique
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