Collection : Dr GAU
TROADE – SCEPSIS – TROAS – SKEPSIS
Demi-unité c. 350-310 av J-C TTB -
Atelier : Skepsis, Troade
AE cuivre 10 mm 1,26 g R1
Références : Sear 4136 - Laffaille- - GC.4138 var. - Aulock- - BMC.16 - Cop.478 - B. traité- pl. 165/19 - SNG. Bar704 - Münich 329
Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : protomé de cheval ailé (Pégase ?) à gauche.
Titulature revers : (S/K)
Description revers : Sapin à six branches dans un carré creux linéaire.
Traduction revers : (Skepsis)
Commentaire
C’est la plus petite division pour la période. Semble plus rare que ne le laissent supposer les ouvrages généraux
Le monnayage de Scepsis ne débuterait pas avant la seconde moitié du Ve siècle avant J.-C. Comme tous les monnayages de cette région, ce type semble être frappé dans la seconde moitié du IVe siècle avant J.-C. accompagné d’un monnayage d’argent.
Histoire
TROADE – SCEPSIS (Ve - IVe siècle avant J.-C.
Scepsis (en grec Σκέψις) est une ville antique de Mysie, située sur le site du village actuel de Kurşuntepe, près de Bayramiç, en Turquie.
La ville est située sur le Scamandre à une trentaine de kilomètres de la cité de Scamandre, et fut une cité au cœur de la Troade.
La ville fut abandonnée en 310 avant J.-C. pour fonder Antigoneia.
Après la bataille d'Ipsos et la mort d'Antigone, Lysimaque lui donna le nom d'Alexandreia. Il autorisa avant la fin de son règne, les habitants qui le désiraient à regagner leur cité d'origine.
Elle fut un temps ville-état platonicienne, comme l'était Atarnée, entre autres.
Elle est connue pour être le lieu où Nélée de Scepsis, un élève de Théophraste, cacha des œuvres d'Aristote et de Théophraste pour qu'elles ne soient pas emportées par Attale Ier lorsqu'il fonda la bibliothèque de Pergame. Ces œuvres furent rachetées à l'époque de Sylla par Apellicon.
Attale Ier Sôter (du grec, « sauveur »), né en 269 av. J.-C. et décédé en 197 av. J.-C. fut roi de Pergame de 241 av. J.-C. à sa mort.
Apellicon de Téos fut un bibliophile grec, mort vers 85 av. J. C.
Il retrouva et restaura les ouvrages d'Aristote et de Théophraste, qui étaient restés longtemps enfouis et oubliés. En effectuant cette tâche, il aurait commis de nombreuses erreurs responsables d'une altération du corpus aristotélicien. Il forma à Athènes une riche bibliothèque, que Sylla fit transporter à Rome.
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