LYDIE – Antiphellos XANTHOS Unité C. 380-362 av J-C TB R2, lartdesgents.fr

Collection du Dr GAU : 

GREC 0115 ter

LYCIE – LYCIA – XANTHE – XANTHOS

Unité C. 380-362 av J-C TB

Atelier : Xanthos, Lycie

AE 11 mm 2,10 g R2

Références: Sear 5243- BMC 158 ff. - SNG von Aulock 4257-4258 f - Lindgren 1052

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avec : Tête cornue de Pan, à gauche.

Titulature revers : Lettres Lyciennes. (Périkl = Périclèsom du roi)

Description revers : Triskèle dexrogyre, avec 2 lettres entre chaque branche.

Histoire

LYCIE : PÉRIODE PRÉ-HELLENISTIQUE – PERICLES DE LIMYTA (IVème siècle av J-C)

Xanthos est l'une des principales cités-État de Lycie. Xanthos (Grec: Ξάνθος) était le nom d’une ancienne cite de Lycie.

Vers 540 av. J.-C., la ville est assiégée et prise par le Mède Harpage. Hérodote raconte que les Xanthiens, défaits sur la plaine, rassemblent dans leur Acropole leurs femmes, leurs enfants et leurs esclaves, et y mettent le feu ; les hommes jurent quant à eux de se battre jusqu'à la mort et sont massacrés par les Perses supérieurs en nombre. Seules survivent 80 familles, qui étaient absentes de Xanthos à ce moment-là. Elles restaurent la ville, qui est repeuplée par une immigration mixte, lycienne et perse.

Par la suite, Xanthos n'est pas gouvernée par un satrape, mais par une dynastie locale dont le premier membre connu est Kybernis, qui frappe vers 520 av. J.-C. des monnaies portant l'inscription ΚΥΒ en caractères grecs. Il est à la tête du contingent lycien lors de l'invasion de la Grèce par Xerxès en 480-479 av. J.-C. Lors de la contre-offensive grecque, un feu ravage l'acropole de Xanthos, probablement lors de la campagne de l'athénien Cimon. Le successeur de Kybernis, Kuprlli, frappe les premières pièces inscrites en lycien. Son petit-fils Kheriga monte ensuite sur le trône ; membre contraint de la ligue de Délos, il mène une politique pro-Perse et finit par s'opposer ouvertement à Athènes. Il a pour successeur son frère Kherẽi, puis son fils, Erbinna.

À la mort d'Erbinna, vers 370 av. J.-C., Périclès de Limyra monte sur le trône ; il est le dernier des dynastes de Xanthos à frapper des monnaies à inscription lycienne. Il se révolte contre la domination perse en chassant Arttum̃para, gouverneur de la Lycie occidentale, et prend probablement part à la Révolte des Satrapes.

L'intervention de Mausole, dynaste de Carie, met fin à la sédition. Autopradatès, satrape de Lycie, nomme Payava de Xanthos gouverneur de la cité et ce dernier tue Périclès en 360.

Xanthos demeure sous domination perse jusqu'à la conquête de l'Asie mineure par Alexandre le Grand. La Lycie devient alors complètement hellénisée.

Xanthos est ensuite détruite par Brutus pendant la guerre civile romaine : assiégés, les Xanthiens choisissent de nouveau le suicide collectif plutôt que la reddition. Il ne reste que des ruines.

Pan (en grec ancien Πάν / Pán, « tout »). Il est souvent représenté comme une créature chimérique, mi-homme mi-bouc, à l'image des satyres et des faunes dont il partage la compagnie.

Sans faire l'objet d'un culte héroïque, la signification de son nom semble indiquer l'étendue de sa puissance, et la secte des philosophes stoïciens identifiait ce dieu avec l'Univers ou du moins avec la nature intelligente, féconde et créatrice.

C'est l'origine du mot « panique », manifestation humaine de la colère de Pan.

Si l'on attribue à Pan des comportements peu bienveillants vis à vis des hommes, il faut faire abstraction des attentions qu'il portait aux bergers et à leurs troupeaux dont il était « naturellement » le protecteur.

Le caractère mortel de Pan est interprété comme une représentation du cycle des saisons, et du passage de la belle saison à l'automne puis à l'hiver.

Le christianisme s'inspira de l'apparence et du caractère sulfureux de ce dieu très populaire, et le dénigra en octroyant ses attributs au démon, pour lutter contre le paganisme et toute autre tradition religieuse qui résistait à son implantation.

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