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PAMPHYLIE - SIDÉ Unité, c. 120-80 av J-C, TTB, R1, lartdesgents.fr
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PAMPHYLIE - SIDÉ Unité, c. 120-80 av J-C, TTB, R1, lartdesgents.fr

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Collection du Dr GAU :

PAMPHYLIE - SIDÉ
Unité           c. 120-80 av J-C      TTB
Atelier : Sidé, Pamphylie
AE       15,5 mm       3,13 g       R1
Références : Sear 5440 - BMC.66  - SNG France 3/-

Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque corinthien à cimier.

Description revers : Niké volant à gauche, les ailes déployées, tenant une couronne de la main droite ; dans le champ à gauche, une grenade, la tige en bas.
Légende revers : 
Traduction revers : (de SIDÉ)

Commentaire
La série des bronzes est calqué sur le monnayage d’argent de la cité.

Histoire
PAMPHYLIE – SIDÉ        (IIe - Ier siècle avant J.-C.)
Sidé (en grec Σίδη) est située sur la côte pamphylienne au sud-est d'Aspendos, fut colonisée par des habitants de Cymé (ou Kymé en Éolide) au VIIe siècle av J-C.
Sa divinité tutélaire était Athéna, dont la tête orne sa monnaie.
Selon Arrien, écrivain historien et philosophe grec du Ier siècle,  lorsque les colons de Cymé sont arrivés, ils ne pouvaient pas comprendre le dialecte local. Après un court moment, l'influence de cette langue indigène était si grande que les nouveaux arrivants ont oublié leur grec natif et ont commencé à utiliser la langue de Sidé.
Son histoire est assez mal connue jusqu'à l'époque de l'empire achéménide dont elle fait partie.
Elle se soumet en 333 av. J.-C. à Alexandre le Grand, puis est intégrée au royaume des Séleucides.
Ses habitants, qui utilisaient un dialecte pamphylien et non pas le grec, étaient considérés comme malhonnêtes.
De plus, la cité offrait un repaire, au IIème siècle av J-C, pour le piratage maritime des bateaux qui croisaient dans ses eaux. Pompée reçut un « imperium maius » pour lutter contre ces pirates pamphyliens et ciliciens et établir la « pax romana » dans la Méditerranée Orientale en 67 av J-C. La cité décline progressivement avec l'empire romain.
 Sidé est un port de la côte de Pamphylie sur le golfe d'Antalya (actuellement Side ou Selimiye) fondé aux environs du VIIe siècle av. J.-C. par des Grecs originaires d'Éolie, de la cité de Kymé. Le nom Side est peut être anatolien à l'origine : il signifie grenade.

Pamphylie : son nom signifie en grec  « toutes les tribus », allusion à la diversité des populations anatoliennes qui habitaient cette région.

La grenade est le symbole de la déesse syrienne Atargatis, son nom en araméen.
Elle est appelée Dercéto ou Dercétis (en grec ancien) chez les Phéniciens. C’est une importante déesse du nord de la Syrie dont le sanctuaire principal se trouvait dans la ville sainte de Hiérapolis Bambyce appelée aussi Hiérapolis de Syrie. (actuellement Manbij)

Tout d'abord, elle fut une déesse de la fertilité.
Comme souveraine des eaux et des sources, Dercéto était représentée avec un corps de poisson et un visage de femme.
Elle vivait, d'après Diodore de Sicile, dans un lac de Syrie proche d'Ascalon. Aphrodite voulut se venger d'elle et lui inspira une violente passion pour un jeune Syrien, dont elle eut une fille, Sémiramis. Après la naissance de celle-ci, honteuse de sa faiblesse, Dercéto abandonna l'enfant et se jeta au fond du lac où elle fut transformée en poisson.

Les rois hellénistiques, respectueux des sanctuaires et des cultes syriens, conformément à la tradition inaugurée par Alexandre le Grand, s'approprièrent les panthéons locaux : c'est ainsi que le culte d'Atargatis fut attesté en Égypte, en Grèce, en Macédoine.
 

 

    






Dercéto
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