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MYSIE – CYZIQUE – KYSIKOS Trihémiobole, c. 480-450 av J-C. SUP, lartdesgents.fr
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MYSIE – CYZIQUE – KYSIKOS Trihémiobole, c. 480-450 av J-C. SUP, lartdesgents.fr

180,00 €
TTC expédition sous 3 à 4 jours ouvrés.

Collection : Dr GAU

MYSIE – CYZIQUE – KYSIKOS  

Trihémiobole         c. 480-450 av J-C       SUP    

Atelier : Cyzique

AR     10 mm     1,10 g        R1

Références : Sear 3846 - BMC.108  - Cop.-  - GC.3846  - Aulock1213  - SNG. France 5/362  - Delepierre2514

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Protomé de sanglier bondissant à gauche ; derrière, un thon.

Titulature revers : Anépigraphe.

Description revers : Tête de lion, la gueule béante dans un carré creux.

 

Commentaire

Sanglier avec de grandes soies. Monnaie assez primitive, du fait du carré au revers.

Pour ce type, nous avons des trihémioboles (1,20 g), oboles (0,80 g), tritartémoria (0,60 g) et hémioboles (0,40 g).

 

Histoire

MYSIE – CYZIQUE   (VIe - Ve siècle avant J.-C.)

Cyzique (en grec ancien Κύζικος / Kýzikos) était une cité grecque de Mysie, sur la Propontide (l'actuelle mer de Marmara) sur l'île d'Arktonnesos.

Selon la légende la cité aurait été bâtie par Cyzique, fils d'Apollon, venu de Thessalie en compagnie de Pélasges. Ceux-ci auraient été ensuite chassés par les Lydiens, et ceux-ci à leur tour par les citoyens de Milet, au VIIIe siècle av J-C

Longtemps rivale de Byzance elle fit partie de la ligue de Délos.

Alcibiade y remporta une victoire sur la flotte spartiate avec l'aide de Thrasybule et de Théramène. Elle appartint ensuite au royaume de Pergame avant de passer sous administration romaine lorsque ce royaume hellénistique fut légué à Rome.

 

Le monnayage débuta à la fin du VIIe siècle av J.-C.

Un important monnayage d'électrum fut frappé entre 600 et 330 avant J.-C. avec le thon comme symbole.

 

Sa situation politique et économique était prépondérante entre le Pont-Euxin et la Mer Égée en contrôlant la Propontide au débouché de l'Hellespont.

Elle devint une cité commerciale maritime importante. Elle était alors célèbre pour sa beauté et sa richesse.

 

 

 

 

Villehardouin décrit la ville en 1206 comme une forteresse ruinée que les Croisés entreprennent de relever : au XIIe siècle la presqu’île a cessé d’avoir un rôle stratégique

Cyzique, ruiné et devenu une réserve de pierres à bâtir.

 

Geoffroi de Villehardouin est un chroniqueur et chevalier croisé du Moyen Âge.

De 1207 à 1213 il rédige en ancien français une histoire de la quatrième croisade, décrivant les événements survenus entre 1198 et 1207, dans un style remarquable.

Néanmoins, sa bonne foi ou sa perspicacité ont été mises en doute à partir du XIXe siècle par certains historiens modernes qui expliquent le détournement de la croisade de son but initial par l'existence d'un complot prémédité (généralement vénitien ou germanique) que Villehardouin n'aurait pas souhaité révéler ou qu'il n'aurait pas décelé.

D'autres auteurs, rejetant la théorie d'un complot, ne remettent pas en doute sa sincérité.

 

La quatrième croisade est une campagne militaire qui fut lancée de Venise en 1202. Levée à l'origine en vue de reconquérir les lieux saints, elle aboutit cependant à la prise de Constantinople par les croisés et à la fondation de l'Empire latin d'Orient en 1204.

 

 

 



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Trihémiobole         c. 480-450 av J-C       SUP    

Atelier : Cyzique

AR     10 mm     1,10 g        R1

Références : Sear 3846 - BMC.108  - Cop.-  - GC.3846  - Aulock1213  - SNG. France 5/362  - Delepierre2514

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Protomé de sanglier bondissant à gauche ; derrière, un thon.

Titulature revers : Anépigraphe.

Description revers : Tête de lion, la gueule béante dans un carré creux.

Commentaire

Sanglier avec de grandes soies. Monnaie assez primitive, du fait du carré au revers.

Pour ce type, nous avons des trihémioboles (1,20 g), oboles (0,80 g), tritartémoria (0,60 g) et hémioboles (0,40 g).

Histoire

MYSIE – CYZIQUE   (VIe - Ve siècle avant J.-C.)

Cyzique (en grec ancien Κύζικος / Kýzikos) était une cité grecque de Mysie, sur la Propontide (l'actuelle mer de Marmara) sur l'île d'Arktonnesos.

Selon la légende la cité aurait été bâtie par Cyzique, fils d'Apollon, venu de Thessalie en compagnie de Pélasges. Ceux-ci auraient été ensuite chassés par les Lydiens, et ceux-ci à leur tour par les citoyens de Milet, au VIIIe siècle av J-C

Longtemps rivale de Byzance elle fit partie de la ligue de Délos.

Alcibiade y remporta une victoire sur la flotte spartiate avec l'aide de Thrasybule et de Théramène. Elle appartint ensuite au royaume de Pergame avant de passer sous administration romaine lorsque ce royaume hellénistique fut légué à Rome.

 

Le monnayage débuta à la fin du VIIe siècle av J.-C.

Un important monnayage d'électrum fut frappé entre 600 et 330 avant J.-C. avec le thon comme symbole.

 

Sa situation politique et économique était prépondérante entre le Pont-Euxin et la Mer Égée en contrôlant la Propontide au débouché de l'Hellespont.

Elle devint une cité commerciale maritime importante. Elle était alors célèbre pour sa beauté et sa richesse.

 

Villehardouin décrit la ville en 1206 comme une forteresse ruinée que les Croisés entreprennent de relever : au XIIe siècle la presqu’île a cessé d’avoir un rôle stratégique

Cyzique, ruiné et devenu une réserve de pierres à bâtir.

 

Geoffroi de Villehardouin est un chroniqueur et chevalier croisé du Moyen Âge.

De 1207 à 1213 il rédige en ancien français une histoire de la quatrième croisade, décrivant les événements survenus entre 1198 et 1207, dans un style remarquable.

Néanmoins, sa bonne foi ou sa perspicacité ont été mises en doute à partir du XIXe siècle par certains historiens modernes qui expliquent le détournement de la croisade de son but initial par l'existence d'un complot prémédité (généralement vénitien ou germanique) que Villehardouin n'aurait pas souhaité révéler ou qu'il n'aurait pas décelé.

D'autres auteurs, rejetant la théorie d'un complot, ne remettent pas en doute sa sincérité.

La quatrième croisade est une campagne militaire qui fut lancée de Venise en 1202. Levée à l'origine en vue de reconquérir les lieux saints, elle aboutit cependant à la prise de Constantinople par les croisés et à la fondation de l'Empire latin d'Orient en 1204.

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P1386-G0151