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MACÉDOINE - ALEXANDRE III LE GRAND Unité c. 330-320 av J-C. TTB+, lartdesgents.fr
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MACÉDOINE - ALEXANDRE III LE GRAND Unité c. 330-320 av J-C. TTB+, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU

MACÉDOINE - ROYAUME DE MACÉDOINE - ALEXANDRE III LE GRAND

Unité       c. 330-320 av J-C        TTB+

Atelier : Amphipolis, Macédoine

AE      cuivre      20 mm       5,54 g         R1

Références : Sear 6739 var - MP.3427  - M.1376    

 

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Tête imberbe d’Héraclès à droite, coiffée de la léonté ; grènetis circulaire.

 

Titulature revers : [A]LEXANDROU // A         (ALEXANDROU)

Description revers : Légende entre un goryte avec son arc à gauche et une massue tournée à droite.

Traduction revers : (d’ALEXANDRE)

 

Commentaire

Poids léger. Beau portrait d’Héraclès, bien centré. Au revers, un léger décentrage de la frappe, qui fait disparaitre le « A » d’Alexandre. Belle patine. Monnayage au nom et au type d'Alexandre III le Grand.

 

Histoire

MACÉDOINE – ROYAUME  DE MACÉDOINE – ALEXANDRE  III LE GRAND (336-323 av J-C)

Alexandre III le Grand (en grec : Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας) est le fils de Philippe II de Macédoine et d'Olympias. Il est né en 356 av J-C, au moment où les chevaux de Philippe triomphaient aux Jeux olympiques.

À la mort de son père, qui périt assassiné en 336 avant J.-C., il devient roi de Macédoine à vingt ans. Il écrase tout de suite les Thébains et rase la ville qui s'était révoltée contre Philippe II.

En 334 avant J.-C., il passe en Asie et, après la victoire du Granique, part à la conquête de l'empire achéménide, ce qui le conduira jusqu'à Persépolis, puis aux portes de l'Inde.

De retour à Babylone, en 325, il épouse Roxane qui lui donne un fils.

Deux ans plus tard, il meurt sans avoir achevé son œuvre, âgé de trente-deux ans.

La notoriété d’Alexandre s’explique principalement par sa volonté de conquête de l'ensemble du monde connu. Cette aspiration, à la fois illusoire et pourtant presque réalisée, a pour conséquence l’une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l’Occident et l’Orient.

Amphipolis (en grec ancien Ἀμφίπολις) est une cité grecque en Macédoine orientale.  

Tout au long du Ve siècle av. J.-C., Athènes cherche à s'assurer le contrôle de la Thrace qui revêt une

importance stratégique en raison de ses matières premières, métaux précieux (or et argent), bois pour à la construction navale et de la route maritime des détroits garantissant l'approvisionnement en blé de Scythie.

Les Athéniens fondent une première colonie en 465, mais les dix mille colons sont massacrés ou chassés par les Thraces. Une seconde tentative fructueuse a lieu en 437 av J-C, avec la construction de remparts. La nouvelle colonie prend le nom d'Amphipolis, située dans une boucle du fleuve Strymonas.

Amphipolis devient dès lors le principal point d'appui athénien en Thrace et, comme tel, une cible de choix pour leurs adversaires lacédémoniens : l'élément athénien reste très minoritaire dans la ville et le général spartiate Brasidas parvient à la retourner contre sa métropole en 424 av J-C, notamment grâce à l'aide des habitants de la localité voisine d'Argilos.

Une expédition de secours menée par le stratège (et historien) Thucydide doit se contenter de secourir Eion située à l'embouchure du fleuve Strymonas et ne peut reprendre Amphipolis. Cet échec vaut l'exil à Thucydide. Amphipolis conserve son indépendance.

En 357 av. J.-C., Philippe II s’empare d’Amphipolis. D'après l'historien Théopompe, cette conquête aurait fait l'objet d'un accord secret entre Athènes et Philippe II, qui se serait engagé à remettre la ville en échange de la place forte de Pydna. Mais le roi macédonien trahit l'accord en ne cédant pas Amphipolis et en mettant le siège devant Pydna.

Après la conquête par Philippe, la cité n'est pas immédiatement incorporée au royaume macédonien et conserve quelque temps une certaine autonomie. Philippe y installe des Macédoniens  et la cité devient de fait macédonienne : le monnayage de la cité sont remplacés par les équivalents macédoniens

.

Sous le règne d'Alexandre le Grand, Amphipolis est une base navale importante ; trois de ses amiraux devenus célèbres en sont issus : Néarque, Androsthène, et Laomédon.

Amphipolis devient une des stations principales de la route royale en Macédoine orientale, puis de la Via Egnatia, la principale voie romaine qui traverse le Sud des Balkans.

Après la victoire finale romaine sur la Macédoine en 168 av. J.-C. à la bataille de Pydna, Amphipolis devient la capitale de la première des quatre mérides créées par les Romains pour succéder au royaume des Antigonides.

 

Goryte

Ou plus simplement le carquois d'arc. Le goryte se porte fixé à la ceinture. Utilisé très tôt dans l'Antiquité, le goryte se retrouve énormément sur le continent Est européen.

De cuir rigide, et quelques fois recouvert de feuilles de métaux précieux pour les personnages importants.

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P1386-G0142