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IONIE – PHOCÉE MARSEILLE, Trihémiobole c. 480 av J-C. SUP, lartdesgents.fr
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IONIE – PHOCÉE MARSEILLE, Trihémiobole c. 480 av J-C. SUP, lartdesgents.fr

250,00 €
TTC expédition sous 3 à 4 jours ouvrés.

Collection : Dr GAU

IONIE – PHOCÉE – PHOKAIA – MARSEILLE 

Trihémiobole    c. 480 av J-C        SUP

Atelier : Marseille, Gaule ou Phocée, Ionie

AR       9 mm      1,2 g        R1

Références : LT.0150  - BN.149-150  - Rosen597  - F.- cf. p. 151 et p. 285, n° 3, pl.41, n°3  - Jameson2374  - Aulock1813  - P.2383

 

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Tête féminine à gauche, les cheveux retenus dans une sphendonè avec pendants d’oreille (et collier). [Mauvais centrage très courant ou flan court]

 

Titulature revers : Anépigraphe.

Description revers : Carré creux irrégulier.

 

Commentaire

Ce trihémiobole ou 1 1/4 litra “type de Smyrne” est un prototype Phocéen d’un groupe monétaire (F) qui se retrouve dans le trésor d’Auriol.

La monnaie du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France, sous le numéro 149, est réputée provenir de la Phrygie à laquelle elle a été réattribuée par B. Fischer, tandis que S. Scheers ne donnait aucune indication d'attribution.

Dans le LA TOUR II, nous avons pris le parti de réattribuer cette monnaie à la métropole Phocéenne de Marseille en nous appuyant sur les conclusions de Nancy Waggoner pour le classement de la collection de monnaies archaïques de Jonathan Rosen, publiée à New-York en 1983. Cet auteur fait remarquer, op. cit. p. 38 "que les pièces n° 596-598 sont similaires à celles décrites par A. Furtwangler pour le groupe F-Fc du trésor d'Auriol, mais en considération du style, de la fabrication et du poids, ces monnaies ont été identifiées comme "le type de Smyrne" et classées par Miss Waggoner à Phocée, suivant les conclusions d'A. Furtwangler.

En effet, l'auteur suisse réattribue les monnaies du "type de Smyrne", op. cit., p. 151 à Phocée bien que des exemplaires aient été découverts "dans un lydion à Bayrakli, la Smyrne archaïque", publiées par E. S. G Robinson en 1958 et en 1960 dans le Numismatic Chronicle. A. Furtwangler s'appuie sur de nombreuses références bibliographiques pour justifier son classement à Phocée. Ce type a très bien pu être importé en Gaule et se retrouver avec des monnaies des types du trésor d'Auriol.

Le trihémiobole Phocéen correspond bien à une pièce de 1,25 litra, dénomination que retient C. Brenot dans son inventaire des “Monnaies massaliètes” du Musée de Lyon, op. cit., p. 6.

Les deux pièces du Cabinet des médailles pèsent respectivement 1,18 g et 1,32 et les deux de la collection Rosen, 1,32 g et 1,30 g.

Celle du Musée de la Bibliothèque municipale de Marseille pèse 1,23 g.

L'exemplaire de la collection Jameson (quatrième partie, Paris 1932), pesant 1,24 g, était décrit comme venant de la collection Paul Bordeaux, vendue en 1906, n° 31 et provenant de la "Trouvaille d'Auriol".

 

Histoire

IONIE – PHOCÉE  (VIe - IVe siècle avant J.-C.)

Phocée (en grec ancien : Φώκαια / Phṓkaia),   était située à soixante-dix kilomètres au nord-ouest de Smyrne sur la côte, à la frontière de l'Éolide, en face de la presqu'île d'Ionie.

Phocée fut l'une des premières cités d'Asie Mineure à frapper monnaie dans la seconde moitié du VIIe siècle ou la première moitié du VIe siècle avant notre ère.

La ville, dont le symbole éponyme était le phoque, frappa un important monnayage d'électrum.

 

En 546 av. J.-C., Phocée est prise par les Perses de Cyrus le Grand. Les riches familles de la métropole auront eu le temps de fuir et de venir se réfugier dans leurs colonies, contribuant ainsi à leur développement.

Après la révolte de l'Ionie en 499 avant J.-C. et sa terrible répression cinq ans plus tard, Phocée perdit beaucoup de son importance.

 

Les cités grecques d'Asie Mineure entretenaient des relations commerciales suivies avec leur principal voisin, le riche et prospère royaume de Lydie. Ces cités étaient prospères, et leur richesse augmenta encore avec le développement des relations avec les colonies qu'elles avaient créées autour de la Méditerranée.

 

Ainsi, au VIème siècle av. J.-C., Phocée devint la « métropole » (cité-mère) de la colonisation grecque en Méditerranée occidentale.

Les Phocéens fondent successivement Massalia (actuelle Marseille, d'où son appellation de « cité phocéenne ») en 600 av. J.-C., près de l'embouchure du Rhône, puis Avenio (actuelle Avignon), Agathe Tychè (Agde), Antipolis (Antibes) ou encore Nikaïa (Nice). Puis Alalia (actuelle Aléria), un comptoir sur la côte orientale de la Corse, face à l'Étrurie vers 545 av J-C., et Élée, ainsi que de puissantes colonies en Espagne, comme Emporion (Ampurias). [N.B. En grec, le mot emporion désignait une place de commerce maritime]

 

À la fin du Ve siècle avant notre ère elle contracta avec Mytilène, située dans l'île de Lesbos, une alliance monétaire qui devait durer jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand en Asie Mineure.

Phocée n'est pas complètement abandonnée, comme en témoigne le théâtre construit au IVe siècle av J-C.

 

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IONIE – PHOCÉE – PHOKAIA – MARSEILLE  ?  

Trihémiobole    c. 480 av J-C        SUP

Atelier : Marseille, Gaule ou Phocée, Ionie

AR       9 mm      1,2 g        R1

Références : LT.0150  - BN.149-150  - Rosen597  - F.- cf. p. 151 et p. 285, n° 3, pl.41, n°3  - Jameson2374  - Aulock1813  - P.2383

 

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Tête féminine à gauche, les cheveux retenus dans une sphendonè avec pendants d’oreille (et collier). [Mauvais centrage très courant ou flan court]

 

Titulature revers : Anépigraphe.

Description revers : Carré creux irrégulier.

 

Commentaire

Ce trihémiobole ou 1 1/4 litra “type de Smyrne” est un prototype Phocéen d’un groupe monétaire (F) qui se retrouve dans le trésor d’Auriol.

La monnaie du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France, sous le numéro 149, est réputée provenir de la Phrygie à laquelle elle a été réattribuée par B. Fischer, tandis que S. Scheers ne donnait aucune indication d'attribution.

Dans le LA TOUR II, nous avons pris le parti de réattribuer cette monnaie à la métropole Phocéenne de Marseille en nous appuyant sur les conclusions de Nancy Waggoner pour le classement de la collection de monnaies archaïques de Jonathan Rosen, publiée à New-York en 1983. Cet auteur fait remarquer, op. cit. p. 38 "que les pièces n° 596-598 sont similaires à celles décrites par A. Furtwangler pour le groupe F-Fc du trésor d'Auriol, mais en considération du style, de la fabrication et du poids, ces monnaies ont été identifiées comme "le type de Smyrne" et classées par Miss Waggoner à Phocée, suivant les conclusions d'A. Furtwangler.

En effet, l'auteur suisse réattribue les monnaies du "type de Smyrne", op. cit., p. 151 à Phocée bien que des exemplaires aient été découverts "dans un lydion à Bayrakli, la Smyrne archaïque", publiées par E. S. G Robinson en 1958 et en 1960 dans le Numismatic Chronicle. A. Furtwangler s'appuie sur de nombreuses références bibliographiques pour justifier son classement à Phocée. Ce type a très bien pu être importé en Gaule et se retrouver avec des monnaies des types du trésor d'Auriol.

Le trihémiobole Phocéen correspond bien à une pièce de 1,25 litra, dénomination que retient C. Brenot dans son inventaire des “Monnaies massaliètes” du Musée de Lyon, op. cit., p. 6.

Les deux pièces du Cabinet des médailles pèsent respectivement 1,18 g et 1,32 et les deux de la collection Rosen, 1,32 g et 1,30 g.

Celle du Musée de la Bibliothèque municipale de Marseille pèse 1,23 g.

L'exemplaire de la collection Jameson (quatrième partie, Paris 1932), pesant 1,24 g, était décrit comme venant de la collection Paul Bordeaux, vendue en 1906, n° 31 et provenant de la "Trouvaille d'Auriol".

 

Histoire

IONIE – PHOCÉE  (VIe - IVe siècle avant J.-C.)

Phocée (en grec ancien : Φώκαια / Phṓkaia),   était située à soixante-dix kilomètres au nord-ouest de Smyrne sur la côte, à la frontière de l'Éolide, en face de la presqu'île d'Ionie.

Phocée fut l'une des premières cités d'Asie Mineure à frapper monnaie dans la seconde moitié du VIIe siècle ou la première moitié du VIe siècle avant notre ère.

La ville, dont le symbole éponyme était le phoque, frappa un important monnayage d'électrum.

 

En 546 av. J.-C., Phocée est prise par les Perses de Cyrus le Grand. Les riches familles de la métropole auront eu le temps de fuir et de venir se réfugier dans leurs colonies, contribuant ainsi à leur développement.

Après la révolte de l'Ionie en 499 avant J.-C. et sa terrible répression cinq ans plus tard, Phocée perdit beaucoup de son importance.

 

Les cités grecques d'Asie Mineure entretenaient des relations commerciales suivies avec leur principal voisin, le riche et prospère royaume de Lydie. Ces cités étaient prospères, et leur richesse augmenta encore avec le développement des relations avec les colonies qu'elles avaient créées autour de la Méditerranée.

 

Ainsi, au VIème siècle av. J.-C., Phocée devint la « métropole » (cité-mère) de la colonisation grecque en Méditerranée occidentale.

Les Phocéens fondent successivement Massalia (actuelle Marseille, d'où son appellation de « cité phocéenne ») en 600 av. J.-C., près de l'embouchure du Rhône, puis Avenio (actuelle Avignon), Agathe Tychè (Agde), Antipolis (Antibes) ou encore Nikaïa (Nice). Puis Alalia (actuelle Aléria), un comptoir sur la côte orientale de la Corse, face à l'Étrurie vers 545 av J-C., et Élée, ainsi que de puissantes colonies en Espagne, comme Emporion (Ampurias). [N.B. En grec, le mot emporion désignait une place de commerce maritime]

 

À la fin du Ve siècle avant notre ère elle contracta avec Mytilène, située dans l'île de Lesbos, une alliance monétaire qui devait durer jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand en Asie Mineure.

Phocée n'est pas complètement abandonnée, comme en témoigne le théâtre construit au IVe siècle av J-C.

 

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P1386-G0106