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ÎLES D'IONIE – CHIOS  BRONZE ASMENOS c. 84-30 av J-C. TB +, lartdesgents.fr
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ÎLES D'IONIE – CHIOS BRONZE ASMENOS c. 84-30 av J-C. TB +, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU   
                     

IONIE - ÎLES D'IONIE – CHIOS – IONIA ISLANDS

BRONZE       c. 84-30 av J-C         TB +  
Atelier : Chios, Ionie
AE        16 mm        2,90 g       R1
Références: Sear 4610 (var par le magistrat) - RPC I 2424 - BMC 105 - Hunter 50-51 - Lindgren I 584 - SNG Cop 1636-1637 - SNG von Aulock 2280.

Titulature avers: Anépigraphe.
Description avers: Sphinx assis à gauche, aplustre dans le champ à gauche.

Titulature revers : XIOC / ACMEN/OC
Description revers : Une amphore, dans le champ de gauche le nom de la ville, celui du magistrat est à droite en deux lignes : Asmenos.
Traduction revers : (Kios / Asmenos)

Histoire
Chios (grec ancien : Χίος / Khíos) est réputée pour être le lieu de naissance d'Homère. Cette tradition prend sa source dans le vers 172 de l'un des Hymnes homériques, l'hymne à Apollon délien où le poète dit de lui-même : « C'est un aveugle, qui réside à Chios la rocailleuse ». De fait, Chios abrite ensuite la « confrérie des Homérides », groupe de rhapsodes qui prétendent descendre spirituellement d’Homère. Parmi les autres natifs célèbres de l'île, on peut citer Ion le poète tragique, l'historien Théopompe, le sophiste Théocrite, le géomètre Hippocrate ou encore Métrodore.

Chios fait également partie de la confédération ionienne. Au moment de la conquête de Cyrus le Grand en -546, elle est protégée par son statut insulaire.

Elle se joint ensuite aux autres cités grecques lors de la grande révolte de -499 à l'origine des Guerres médiques, et envoie 100 trières pour la bataille de Milet.
Soumise par les Perses en -494, elle entre dans la ligue de Délos à la fin des guerres médiques.
En -424, sept ans après le début de la guerre du Péloponnèse, Athènes, suspectant une défection de Chios, force les citoyens à abattre leurs murs.

 En -412, Chios est ensuite parmi les premières cités ioniennes a effectivement faire défection. Athènes envoie un contingent qui ravage l'île et met le siège devant la ville. Malgré une révolte des esclaves, Chios ne tombe pas. Athènes, menacée par ailleurs en mer Égée et en Asie Mineure, lève alors le siège.

Elle appartient ensuite à la seconde confédération athénienne, mais se révolte contre Athènes lors de la guerre sociale (357-355 av. J.-C.) et Chios est de nouveau devenu indépendant jusqu'à la montée de la Macédoine.
Théopompe, personnage important, historien et grand orateur, est originaire de Chios où il naquit vers 378 av. J.-C. (mort après 323 av. J.-C.)
Sa famille fut contrainte de quitter la cité en raison de la préférence affichée de son père pour Sparte.
 Théopompe est retourné à Chios avec les autres exilés en 333 av J-C, après qu'Alexandre ait envahi l'Asie Mineure. Il décrète son retour ainsi que l'exil ou le procès de partisans persans sur l'île. Théopompe a été exilé à nouveau après la mort d'Alexandre et s'est réfugié en Egypte.

Au cours de cette période, l'île est devenue le plus grand exportateur de vin grec, noté pour être d'une qualité relativement élevée (voir « Chian Wine » un vin rouge, je n’ai pas trouvé sa dénomination en français, disons Vin de Chios ). Les amphores de ce vin, avec un emblème caractéristique du sphinx et des grappes de raisins, ont été trouvées dans presque tous les pays avec lesquels les anciens Grecs ont échangé. Ces pays comprenaient la Gaule, la Haute Égypte et le sud de la Russie.

Par la suite, nous n'avons que des faits épars :
Chios est prise en -201 par Philippe V de Macédoine.
Elle sert de base de ravitaillement aux Romains dans leur guerre contre le roi séleucide Antiochos III.
Elle est l'alliée de Mithridate du Pont contre Rhodes.
Elle tombe ensuite sous domination romaine, au sein de la province d’Asie.


Théopompe (en grec ancien Θεόπομπος / Theópompos), né à Chios vers 378 av. J.-C., mort après 323 av. J.-C., est un orateur et historien grec.
Ses Philippiques (Φιλιππικά / Philippiká) en 58 volumes décrivent la vie et le règne de Philippe II de Macédoine.




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P1386-G086