Collection : Dr GAU
MYSIE – PLAKIA – PLACIA
Unité c. 350 av J-C TTB -
Atelier : Placia, Mysie
AE 11 mm 1,44 g R2
Références: Sear 3983 - SNG France 2380 - SNG Copenhagen 545
Description avers: Tête laurée et tourellée de Cybèle à droite, les cheveux enroulés et pendants dans le cou.
Titulature revers :
Description revers : Lion dévorant une proie, à droite ; au-dessus, inscription ; en dessous un épi de blé.
Traduction : (ville de Placia)
Histoire
Placia était une ville du nord de la Mysie, à l’est de Cyzique, donc au bord de la Propontide (la mer de Marmara actuellement) qui relie la mer Égée et la mer Noire.
Hérodote (482 – 420 av J-C) la cite, ainsi que Pline (23- 79 ap J-C) et la situent en Mysie.
C’était une petite colonie de Pélasgiens, donc bien antérieure au « monde grec ».
Il semble bien qu’il ne reste rien de cette ville, sauf un peu de monnaie.
Le nom « Pélasges » (en grec ancien Πελασγοί / Pelasgoí) a été utilisé par certains anciens auteurs grecs pour désigner les populations qui ont été soit les ancêtres des Grecs ou qui ont précédé les Grecs dans Grèce, « un terme fourre-tout pour toutes les personnes antiques, primitifs et vraisemblablement autochtones dans le monde grec ».
Pélagien est venu à signifier plus largement tous les habitants autochtones de la région de la mer Egée et de leurs cultures avant l'avènement de la langue grecque.
Au cours de la période classique, des « villes enclaves », sous ce nom, ont continué à exister en plusieurs endroits de la Grèce continentale, de la Crète, et tout autour de la mer Egée.
Les populations identifiées comme pélasgique parlaient une langue ou des langues que les Grecs identifiaient comme « barbare ».
Cybèle (en grec ancien Κυϐέλη / Kybélê signifiant « gardienne des savoirs ») est une divinité d'origine phrygienne (connue également sous le nom d’Agdistis en Phrygie), importée en Grèce et à Rome, personnifiant la nature sauvage.
Elle est présentée comme « Magna Mater », Grande Déesse, Déesse Mère ou encore Mère des dieux. Cybèle est sans doute l'une des plus grandes déesses de l'Antiquité au Proche-Orient.
Cybèle est issue du père des Dieux, mais est abandonnée à la naissance et recueillie par un léopard ou un lion.
Pour de nombreux historiens de Cybèle, Marie mère de Dieu aurait hérité purement et simplement des symboles et des fonctions de la « Mère des dieux » : « Marie viendrait remplir une case laissée vide par la défaite et l'exil des divinités féminines, Isis et Cybèle ».
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