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IONIE – COLOPHON, Hémiobole, c. 530 - 500 av J-C. TTB , lartdesgents.fr
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IONIE – COLOPHON, Hémiobole, c. 530 - 500 av J-C. TTB , lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU 

IONIE – COLOPHON        

Hémiobole       c. 530 - 500 av J-C    TTB R2

AR       6 mm        0,36 g

Références : SNG Kayhan 342 - SNG von Aulock 1808

 

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Tête nue d’Apollon (nez pointu) , dans un style archaïque à gauche.

 

Description revers : carré creux quadripartite. 

 

Commentaire

L'hémiobole est infiniment plus rare que le tétartémorion au même type. [4-5mm 0,19g]

 

Histoire

IONIE – COLOPHON   (VIe - IIIe siècle avant J.-C.)

Colophon (en grec ancien Κολοφών / Kolophốn) qui signifie « au sommet » la ville ancienne étant construite sur plusieurs collines. Elle était située sur les rives de l'Halès et du Calaon, en retrait de la mer, à égale distance entre Téos et Éphèse.

Elle fut fondée, suivant la tradition rapportée par Pausanias, par Andraemon le Pylien, fils de Codros, dernier roi d'Athènes.

Sur son territoire se trouvait l'oracle d'Apollon à Claros.

Elle fut le lieu de naissance du poète et philosophe Xénophane (-v.570/-v.480) et du poète Mimnerme (-v.630/-v.600).

Selon certains auteurs, Colophon était aussi le lieu de naissance d'Homère (Poète Grec, fin du VIIIème siècle av. J.-C.)

Elle passa sous la férule des Lydiens, pendant le règne de Gygès (règne 708 - 680/670 av. J.-C.), puis des Perses.

Colophon fut surtout prospère du VIe au IVe siècle avant J.C. Elle était célèbre par son luxe et son opulence, due surtout au commerce de la résine Kalophonia et à l’élevage de chevaux.

La cité fut détruite après la mort d'Alexandre le Grand par le diadoque Lysimaque.

Ses habitants furent chassés vers Éphèse, qu'il venait de fonder.

Après la mort de Lysimaque en 281 av. J.-C., les habitants reviennent dans la ville. Ensuite la ville est supplantée par Notium qui a d'abord servi de port à Colophon et à Claros.

Notium a été surnommée « Nouvelle Colophon » (en grec ancien Νέα Κολοφών). Plus tard les deux cités sont supplantées par Éphèse.

 

 

La cité était également célèbre pour son luxe. Enfin, elle donna lieu à une expression, « Κολοφῶνα ἐπιτίθεναι / Kolophôna epitithenai » (« ajouter un Colophonien »).

 

Selon Strabon, cela s'expliquait par la puissance de sa cavalerie, qui suffisait à enlever la victoire partout où elle allait.

Platon, explique pour sa part que les Colophoniens possédaient un double droit de vote à l'assemblée des cités ioniennes, pour avoir convaincu Smyrne de se joindre à elles. De la sorte, les Colophoniens décidaient souvent de l'issue d'un suffrage incertain.

Pour cette raison, le nom de la cité est devenu un nom commun signifiant « achèvement, couronnement d'une chose ».

 

Selon Hérodote, le tyran Candaule, descendant d'Héraclès, ne cessait de vanter la beauté de sa femme à son confident Gygès, qui était le fils d'un de ses gardes.

Pensant que Gygès doutait des charmes de la reine, Candaule lui ordonne de faire tout son possible pour la voir nue. Gygès, qui s'estime indigne de cette proposition, refuse. Le roi parvient à le rassurer et Gygès accepte finalement de se cacher dans la chambre royale au moment où la reine se déshabille, mais celle-ci s'en aperçoit.

Elle décide alors de ne rien laisser paraître et prépare sa vengeance contre le roi qu'elle tient pour l'auteur de cet outrage. Le lendemain, elle convoque Gygès et lui propose un marché : soit il assassine Candaule pour obtenir sa main et le trône de Lydie, soit il est exécuté.

Gygès choisit alors de poignarder le roi et s'empare du trône de Sardes.

 

D’où le mythe de Gygès et Candaule.

 

 

Candaule montrant sa femme à Gygès

(William Etty 1849)

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P1386-G098