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SICILE – SYRACUSE Hémiobole, c. 405-380 av J-C, TTB-/TB, R2, lartdesgents.fr
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SICILE – SYRACUSE Hémiobole, c. 405-380 av J-C, TTB-/TB, R2, lartdesgents.fr

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Collection du Dr GAU : 

GREC 0198
                                          
SICILE – SYRACUSE
Hémiobole      c. 405-380 av J-C       TTB-/TB
Atelier : Syracuse, Sicile  
AR         8 mm       0,35 g        R 2
Références : Sear 948 var - SNG ANS 316 - SNG Lloyd 1418 - Rizzo pl. 48, 6 - SNG Cop 687- Jameson 817 (Réf. de monnaies OR)

Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Tête d’Athéna à gauche, portant un casque attique à cimier.

Titulature revers : Anépigraphe.
Description revers : Égide avec un gorgoneion au centre.

Commentaire
Amalthée est initialement une chèvre qui allaite Zeus enfant, aidée par des abeilles qui nourrissent le jeune dieu de miel. Selon d’autres traditions, à la mort de la chèvre, Zeus aurait pris sa peau pour en faire son égide : le terme grec αἰγίς / aigís signifie en effet également « peau de chèvre ».
Zeus la prête à Athéna ou à Apollon.
L'égide est restée, dans l’Antiquité, le symbole de l’invulnérabilité garantie par la protection des dieux. Les empereurs romains sont ainsi souvent représentés avec une amulette placée sur la poitrine, miniature du bouclier orné de la tête de Méduse.

Histoire     
SICILE – SYRACUSE     (Ve – IVe siècle avant J.-C.)
Syracuse (grec ancien Συράκουσαι, Syrakousai)  fut l’œuvre de colons grecs partis de Corinthe qui fondèrent cette ville en -734 sur l'île d'Ortygie.
Denys l'Ancien (grec ancien Διονύσιος / Dionýsios), né en 431 et mort en 367 av. J.-C., est un tyran de la colonie grecque de Syracuse, qui gouverna entre -405 et -367.
En 406, les Carthaginois, solidement implantés à l’ouest d’une ligne Himère-Agrigente, tentent de prendre l'intégralité de la Sicile et s'emparent notamment d'Agrigente, désertée par ses défenseurs. À l'assemblée syracusaine, Denys qui semble inconnu alors, réclame la condamnation immédiate des généraux responsables de la chute d'Agrigente, les stratèges sont destitués et un nouveau collège est nommé à leur place, parmi lesquels figure Denys.   
Devenu chef militaire, il est envoyé à Géla pour stopper l'avance carthaginoise : c’est un échec.
Il se rend populaire en saisissant et en revendant les biens des riches. L'argent collecté lui permet d'augmenter la solde de ses soldats. Rentré à Syracuse, il obtient de l'assemblée la destitution de ses collègues et se fait nommer stratège unique, doté des pleins pouvoirs.
De riches Syracusains tentent de le renverser. C’est un échec et les conspirateurs parviennent tout juste à s'enfuir dans la forteresse d'Enna, surnommée « le Nombril de la Sicile ».
Il réclame une garde personnelle et essuyant un refus, met en scène un faux attentat contre sa personne et obtient 1 000 hommes.
Profitant d'une épidémie de peste dans les rangs des Carthaginois, il conclut avec ces derniers une première trêve, par laquelle il leur laisse la partie occidentale de l'île.
Cependant, le traité conforte la domination de Denys sur Syracuse et plusieurs villes orientales. Il en profite pour fortifier l'île d'Ortygie, au large de Syracuse, où il fait bâtit un palais fortifié pour lui-même. Il entoure également Syracuse d'une enceinte.
Il encourage la production d'armes et en renforce son armée. Il recrute également des ingénieurs pour inventer de nouvelles armes, comme l’ancêtre de l’arbalète, la catapulte et une sorte de grosse arbalète tirant de grosses flèches (600 à 800 g) qui peuvent percer une file d’homme (Diodore de Sicile)
Il se constitue également une clientèle en distribuant par lots les terres confisquées à ses ennemis.
Cependant, les Syracusains qui supportent mal son régime militaire se soulèvent et s'allient aux conjurés réfugiés à Etna.
En 399, Messine et Rhégion se décident à prendre les armes contre Denys, sans succès.
Denys reprend alors son combat avec Carthage. Sa première action est de faire saisir les biens des Carthaginois présents à Syracuse et les bateaux carthaginois mouillant dans le port. Il est imité par les autres cités siciliennes, ce qui lui permet de se faire passer pour le champion du panhellénisme.
Au printemps 397, il s'empare de la place forte de Motyè, principale base militaire carthaginoise. La ville est pillée et rasée, et les Grecs ayant combattu avec les Carthaginois sont crucifiés.
Cependant, les Carthaginois ont le temps de lancer une contre-attaque. Le général Himilcon, prend pied en Sicile à Panormos (Palerme). Sa flotte prend ensuite Messine, qui est entièrement rasée.
Denys est finalement vaincu par Himilcon. Ce dernier commence alors le siège de Syracuse, mais une nouvelle épidémie affaiblit ses troupes, permettant à Denys de reprendre l'initiative : les Carthaginois sont alors repoussés.
La guerre contre Carthage reprend entre 383 et 378, puis en 368, sans changement significatif des territoires.
Denys meurt en 367, dit-on, à la suite d'un excès de boisson, en fêtant son premier prix au concours de tragédie à Athènes.

Denys le Jeune, son fils, lui succède à la tête de la cité.



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