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SICILE – HIMÈRE - Hémilitron c. 420-408 av J-C. TTB/ SUP, lartdesgents.fr
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SICILE – HIMÈRE - Hémilitron c. 420-408 av J-C. TTB/ SUP, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU

SICILE – HIMÈRE      

Hémilitron    c. 420-408 av J-C         TTB/ SUP      

Atelier : Himère, Sicile

AE          3,23 g     16 mm

Références :   Sear 1110 - BMC.54  - ANS.186  - MIAMG.4284      

 

Titulature avers : IM-E    Légende rétrograde.

Description avers : Tête de la nymphe Himera (Himère) à gauche, les cheveux retenus par un sphendone ; devant le visage, six globules ; grènetis circulaire.  

Traduction avers : (Himère)

 

Titulature revers : Anépigraphe.

Description revers : Six globules (indiquent la valeur) dans une couronne végétale ; grènetis circulaire.

                                                                                                                            

Histoire

SICILE – HIMÈRE  (420-408 avant J.-C.)

Himère, Himera (Greek: Ἱμέρα),  a été fondée par les habitants Zancle (Messine) vers 648 av. J.-C.

Avant le début du Ve siècle avant J.-C., les dirigeants de Carthage organisaient une colonisation violente de la Sicile occidentale depuis Panormos (ou antique Palerme) afin d'en contrôler les productions vivrières, notamment le blé. L'arrière-pays de la cité d'Himère suscite leurs convoitises.

 

 La cité fut prise par Théron, tyran d'Agrigente en 482 avant J.-C., et sa population déportée. Mais il est assiégé dans la cité par une armée carthaginoise venue au secours de Terillos, tyran d’Himère.

Théron reçoit alors l'aide de Gélon qui remporte en -480 sous les murs d'Himère une grande victoire qui symbolise la triomphe de l'hellénisme occidental au moment où les cités grecques remportent la bataille de Salamine.

 

L'armée phénicienne (ou punique, cathaginoise) tente de reprendre Himère sous le commandement d'Hamilcar de Giscon, mais elle y est vaincue en 480 av. J.-C. par Gélon, tyran de Syracuse et Théron, tyran d'Acragas. C'est, selon les historiens, la première bataille d'Himère.

C’est une grande victoire qui symbolise la triomphe de l'hellénisme occidental au moment où les cités grecques remportent la bataille de Salamine.

 

Plus qu'une simple bataille de la longue guerre gréco-punique initiée après -500 et conclue par un compromis en -300, il s'agit d'un affrontement remarquable de ces deux thalassocraties.

 

L'interprétation par les rivalités locales de pouvoir, anecdotique, serait ainsi fort en-deçà du vaste conflit étendu à toute la Méditerranée et prenant en partie sa source dans la politique perse au Proche-Orient et en Egypte. La Sicile apparaît comme un épicentre majeur durant les premières phases de ce long conflit.

D'un point de vue stratégique, la Grande-Grèce à partir des cités portuaires d'Italie du Sud et de Sicile assure en premier lieu le contrôle de l'Adriatique et sécurise le passage du golfe de Tarente vers la mer Tyrrhénienne. La partition arbitraire de cette longue opposition en trois courtes articulations, soit les première, seconde et troisième guerres gréco-puniques, représente une compréhension limitée des événements de cette période en Méditerranée.

 

Après la fin de la domination "akragantine" en 472 avant J.-C., la ville connut un développement économique important jusqu'à sa destruction définitive et le massacre des habitants par les forces carthaginoises

 

Ainsi en 409 av. J.-C., la ville est prise par les Carthaginois qui s'acharnent à massacrer la population. Hannibal de Giscon, le général victorieux fait même détruire jusqu'à ses fondements de pierre en -408 la cité honnie, symbole de l'hégémonie grecque sur les côtes septentrionales de la mer Méditerranée. En rasant ses fondations, il venge aussi l'honneur de son ancêtre humilié.

 

Sa population, qui avait compté jusqu'à 40.000 habitants, se réfugia alors à Thermae, pour les survivants.

 

 

P1386-G0203