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ROYAUME DE MACÉDOINE – INTERRÈGNE Demi-unité c. 288-277 av J-C. TTB, lartdesgents.fr
40,00 €
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Collection : Dr GAU
MACÉDOINE - ROYAUME DE MACÉDOINE – INTERRÈGNE
Demi-unité c. 288-277 av J-C TTB
Atelier : Amphipolis, Macédoine
AE 17 mm 4,45 g R1
Références : S.6782 - Cop.1124 - MP.3158 pl. 110
Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Foudre vertical au centre d'un bouclier macédonien.
Description revers : Casque macédonien placé au-dessus d’un monogramme : lettre M pointé.
Légende revers : B-A, (Basilews)
Traduction revers : (Roi)
Commentaire
Le monogramme sous le casque n’est pas interprétable. Un M pointé
Dans l'ouvrage de Martin Price, ce type de bronze est daté entre 325 et 310 avant J.-C., frappé en Macédoine à l'instigation d'Alexandre, des Diadoques ou Épigones qui se sont succédés en Macédoine entre Antipater et Cassandre.
D. Sear pense que ce type de bronze est plutôt à rattacher à la période qui s'étend entre la chute de Démétrius Poliorcète et la prise de pouvoir par Antigone Gonatas.
Histoire
MACÉDOINE - ROYAUME DE MACÉDOINE – INTERRÈGNE (288-277 avant J.-C.)
Le royaume de Macédoine connut une période très difficile après la chute de Démétrius Poliorcète qui fut chassé de Macédoine par Lysimaque et Pyrrhus.
Les deux vainqueurs se partagèrent les dépouilles du royaume de l'Épigone.
Après la mort de Lysimaque à la bataille de Couroupédion en 281 avant J.-C., la Macédoine échut finalement à Antigone Gonatas, le fils de Démétrius Poliorcète qui avait remporté une brillante victoire sur les Galates (Gaulois) en 277 avant J.-C. à Lysimachia.
À la mort de son père, Démétrios Poliorcète, alors qu'il ne dispose plus que d'une flotte et de quelques possessions en Grèce, Antigone II Gonatas fait une première tentative pour s'emparer de la Macédoine : il est repoussé par Sosthène et se replie vers la Thrace. Mais après une victoire retentissante contre une bande de Galates près de Lysimacheia en 277, il en tire un prestige suffisant pour s'imposer comme roi d'une Macédoine bien affaiblie par deux décennies de guerres civiles et de pillages. Rejetant les politiques asiatiques ambitieuses mais aussi aventureuses de ses prédécesseurs, il se consacre à renforcer le royaume, désormais à l'écart des grands conflits. Il n'y a guère qu'en mer Égée et en Grèce du Sud qu'il se heurte à la puissance lagide. Symbole de son retour à la tradition, il ramène la capitale royale à Pella de Cassandréia et Démétrias où elle avait été successivement déplacée, hors du cœur historique du royaume.
Le pouvoir d'Antigone Gonatas est menacé une première fois par le roi d'Épire Pyrrhus rentré d'Italie en 275 pour reconstituer son armée : Pyrrhus envahit la Macédoine et Antigone doit se replier sur la côte, à Thessalonique, où mouille sa flotte. Pyrrhus s'aliène toutefois rapidement les Macédoniens en laissant ses mercenaires galates piller la nécropole royale d'Aigéai. Lorsqu'il quitte la Macédoine, laissé à la garde de son fils Ptolémée, pour aller guerroyer dans le Péloponnèse, Antigone reprend vite l'offensive : battu une première fois par Ptolémée, il finit par le chasser de Macédoine en 272 et envoie des secours à Sparte menacée par Pyrrhus. Celui-ci renonce alors à prendre la cité et se replie vers le Nord et Argos où Antigone arrive avant lui, bien qu'ayant dû contourner par la mer les territoires de la Ligue étolienne qui lui est hostile. Dans la bataille d'Argos en 272, Pyrrhus est tué, et son fils et successeur Alexandre II doit abandonner pour un temps toute ambition sur la Grèce.
La Macédoine connu 14 rois en 120 ans, ce qui justifie l’appellation « d’interrègne » par une instabilité politique rare.
Donc, après la bataille de Pydna, en 168 av. J.-C., la Macédoine est divisée en quatre républiques autonomes sous protectorat romain.
En 149 av. J.-C., un certain Andriskos, prétendant être le fils de Persée, réclame le trône de Macédoine sous le nom de Philippe VI.
Il est vaincu par les Romains qui transforment la Macédoine en province romaine en 148 av. J.-C.
www lartdesgents.fr
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MACÉDOINE - ROYAUME DE MACÉDOINE – INTERRÈGNE
Demi-unité c. 288-277 av J-C TTB
Atelier : Amphipolis, Macédoine
AE 17 mm 4,45 g R1
Références : S.6782 - Cop.1124 - MP.3158 pl. 110
Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Foudre vertical au centre d'un bouclier macédonien.
Description revers : Casque macédonien placé au-dessus d’un monogramme : lettre M pointé.
Légende revers : B-A, (Basilews)
Traduction revers : (Roi
Commentaire
Le monogramme sous le casque n’est pas interprétable. Un M pointé
Dans l'ouvrage de Martin Price, ce type de bronze est daté entre 325 et 310 avant J.-C., frappé en Macédoine à l'instigation d'Alexandre, des Diadoques ou Épigones qui se sont succédés en Macédoine entre Antipater et Cassandre.
D. Sear pense que ce type de bronze est plutôt à rattacher à la période qui s'étend entre la chute de Démétrius Poliorcète et la prise de pouvoir par Antigone Gonatas.
Histoire
MACÉDOINE - ROYAUME DE MACÉDOINE – INTERRÈGNE (288-277 avant J.-C.)
Le royaume de Macédoine connut une période très difficile après la chute de Démétrius Poliorcète qui fut chassé de Macédoine par Lysimaque et Pyrrhus.
Les deux vainqueurs se partagèrent les dépouilles du royaume de l'Épigone.
Après la mort de Lysimaque à la bataille de Couroupédion en 281 avant J.-C., la Macédoine échut finalement à Antigone Gonatas, le fils de Démétrius Poliorcète qui avait remporté une brillante victoire sur les Galates (Gaulois) en 277 avant J.-C. à Lysimachia.
À la mort de son père, Démétrios Poliorcète, alors qu'il ne dispose plus que d'une flotte et de quelques possessions en Grèce, Antigone II Gonatas fait une première tentative pour s'emparer de la Macédoine : il est repoussé par Sosthène et se replie vers la Thrace. Mais après une victoire retentissante contre une bande de Galates près de Lysimacheia en 277, il en tire un prestige suffisant pour s'imposer comme roi d'une Macédoine bien affaiblie par deux décennies de guerres civiles et de pillages. Rejetant les politiques asiatiques ambitieuses mais aussi aventureuses de ses prédécesseurs, il se consacre à renforcer le royaume, désormais à l'écart des grands conflits. Il n'y a guère qu'en mer Égée et en Grèce du Sud qu'il se heurte à la puissance lagide. Symbole de son retour à la tradition, il ramène la capitale royale à Pella de Cassandréia et Démétrias où elle avait été successivement déplacée, hors du cœur historique du royaume.
Le pouvoir d'Antigone Gonatas est menacé une première fois par le roi d'Épire Pyrrhus rentré d'Italie en 275 pour reconstituer son armée : Pyrrhus envahit la Macédoine et Antigone doit se replier sur la côte, à Thessalonique, où mouille sa flotte. Pyrrhus s'aliène toutefois rapidement les Macédoniens en laissant ses mercenaires galates piller la nécropole royale d'Aigéai. Lorsqu'il quitte la Macédoine, laissé à la garde de son fils Ptolémée, pour aller guerroyer dans le Péloponnèse, Antigone reprend vite l'offensive : battu une première fois par Ptolémée, il finit par le chasser de Macédoine en 272 et envoie des secours à Sparte menacée par Pyrrhus. Celui-ci renonce alors à prendre la cité et se replie vers le Nord et Argos où Antigone arrive avant lui, bien qu'ayant dû contourner par la mer les territoires de la Ligue étolienne qui lui est hostile. Dans la bataille d'Argos en 272, Pyrrhus est tué, et son fils et successeur Alexandre II doit abandonner pour un temps toute ambition sur la Grèce.
La Macédoine connu 14 rois en 120 ans, ce qui justifie l’appellation « d’interrègne » par une instabilité politique rare.
Donc, après la bataille de Pydna, en 168 av. J.-C., la Macédoine est divisée en quatre républiques autonomes sous protectorat romain.
En 149 av. J.-C., un certain Andriskos, prétendant être le fils de Persée, réclame le trône de Macédoine sous le nom de Philippe VI.
Il est vaincu par les Romains qui transforment la Macédoine en province romaine en 148 av. J.-C.
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AE 17 mm 4,45 g R1
Références : S.6782 - Cop.1124 - MP.3158 pl. 110
Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Foudre vertical au centre d'un bouclier macédonien.
Description revers : Casque macédonien placé au-dessus d’un monogramme : lettre M pointé.
Légende revers : B-A, (Basilews)
Traduction revers : (Roi)
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Le monogramme sous le casque n’est pas interprétable. Un M pointé
Dans l'ouvrage de Martin Price, ce type de bronze est daté entre 325 et 310 avant J.-C., frappé en Macédoine à l'instigation d'Alexandre, des Diadoques ou Épigones qui se sont succédés en Macédoine entre Antipater et Cassandre.
D. Sear pense que ce type de bronze est plutôt à rattacher à la période qui s'étend entre la chute de Démétrius Poliorcète et la prise de pouvoir par Antigone Gonatas.
Histoire
MACÉDOINE - ROYAUME DE MACÉDOINE – INTERRÈGNE (288-277 avant J.-C.)
Le royaume de Macédoine connut une période très difficile après la chute de Démétrius Poliorcète qui fut chassé de Macédoine par Lysimaque et Pyrrhus.
Les deux vainqueurs se partagèrent les dépouilles du royaume de l'Épigone.
Après la mort de Lysimaque à la bataille de Couroupédion en 281 avant J.-C., la Macédoine échut finalement à Antigone Gonatas, le fils de Démétrius Poliorcète qui avait remporté une brillante victoire sur les Galates (Gaulois) en 277 avant J.-C. à Lysimachia.
À la mort de son père, Démétrios Poliorcète, alors qu'il ne dispose plus que d'une flotte et de quelques possessions en Grèce, Antigone II Gonatas fait une première tentative pour s'emparer de la Macédoine : il est repoussé par Sosthène et se replie vers la Thrace. Mais après une victoire retentissante contre une bande de Galates près de Lysimacheia en 277, il en tire un prestige suffisant pour s'imposer comme roi d'une Macédoine bien affaiblie par deux décennies de guerres civiles et de pillages. Rejetant les politiques asiatiques ambitieuses mais aussi aventureuses de ses prédécesseurs, il se consacre à renforcer le royaume, désormais à l'écart des grands conflits. Il n'y a guère qu'en mer Égée et en Grèce du Sud qu'il se heurte à la puissance lagide. Symbole de son retour à la tradition, il ramène la capitale royale à Pella de Cassandréia et Démétrias où elle avait été successivement déplacée, hors du cœur historique du royaume.
Le pouvoir d'Antigone Gonatas est menacé une première fois par le roi d'Épire Pyrrhus rentré d'Italie en 275 pour reconstituer son armée : Pyrrhus envahit la Macédoine et Antigone doit se replier sur la côte, à Thessalonique, où mouille sa flotte. Pyrrhus s'aliène toutefois rapidement les Macédoniens en laissant ses mercenaires galates piller la nécropole royale d'Aigéai. Lorsqu'il quitte la Macédoine, laissé à la garde de son fils Ptolémée, pour aller guerroyer dans le Péloponnèse, Antigone reprend vite l'offensive : battu une première fois par Ptolémée, il finit par le chasser de Macédoine en 272 et envoie des secours à Sparte menacée par Pyrrhus. Celui-ci renonce alors à prendre la cité et se replie vers le Nord et Argos où Antigone arrive avant lui, bien qu'ayant dû contourner par la mer les territoires de la Ligue étolienne qui lui est hostile. Dans la bataille d'Argos en 272, Pyrrhus est tué, et son fils et successeur Alexandre II doit abandonner pour un temps toute ambition sur la Grèce.
La Macédoine connu 14 rois en 120 ans, ce qui justifie l’appellation « d’interrègne » par une instabilité politique rare.
Donc, après la bataille de Pydna, en 168 av. J.-C., la Macédoine est divisée en quatre républiques autonomes sous protectorat romain.
En 149 av. J.-C., un certain Andriskos, prétendant être le fils de Persée, réclame le trône de Macédoine sous le nom de Philippe VI.
Il est vaincu par les Romains qui transforment la Macédoine en province romaine en 148 av. J.-C.