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ZEUGITANE – CARTHAGE, Unité 400-350av J-C. TTB , lartdesgents.fr
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ZEUGITANE – CARTHAGE, Unité 400-350av J-C. TTB , lartdesgents.fr

40,00 €
TTC expédition sous 3 à 4 jours ouvrés.

Collection : Dr GAU


ZEUGITANE – CARTHAGE
Unité      c. 400-350av J-C       TTB patine noir
Atelier : Carthage, syracusain 
AE      Cuivre     19 mm     7.02g       R1
Références : Sear - A.15a  - Cop.97  
Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Tête de Tanit à gauche, couronnée d’épis de blé, boucles d’oreille à trois pampilles ; liseré circulaire.

Titulature revers : Anépigraphe. 
Description revers : Cheval bondissant à droite.

Commentaire
J. Alexandropoulos a relevé plus de vingt variétés différentes pour ce type qui semble avoir été frappé pendant plus de cinquante ans et pas seulement à Carthage. (en Sicile en particulier)

Histoire
ZEUGITANE – CARTHAGE   (400-300 avant J.-C.)  
Carthage est fondée par des colons phéniciens de Tyr en 814 av J-C. D'après la légende, ce serait la reine Didon, sœur du roi de Tyr, Pygmalion, qui fonda la cité. 
La reine aurait demandé au souverain voisin, Hiarbas, un roi berbère, l'autorisation de fonder un royaume sur ses terres. Celui-ci lui offrit alors un terrain aussi grand qu'une peau de vache. La reine plus maligne fait couper une peau de vache en lanières très fines et trace les contours de Carthage. 
La ville devient une puissance dominante en Méditerranée occidentale au IVe siècle av J-C. 
Les Carthaginois pratiquaient un culte polythéiste originaire du Moyen-Orient. Ils vénéraient en particulier Baal et Tanit. Rome les accusa longtemps de sacrifier des enfants (cérémonie du molk), ce qu'il convient de nuancer. Une hypothèse parmi d'autres suggère que le rituel d'incinération avait surtout pour objectif de renvoyer l'âme des enfants défunts par le plus court chemin vers Ba'al Hammon à une époque où la mortalité infantile était plus qu'importante malgré les progrès en matière d'hygiène.
 D'après d'autres sources, le sacrifice d'enfants bien vivants, généralement l'aîné des familles de notables, dans le but de prouver la sincérité de leur dévouement à Carthage, semble avoir initié la coutume de ces derniers d'adopter un enfant d'esclave pour cet usage.

Ce sont les Carthaginois qui introduisent le glaive court en fer dans le bassin méditerranéen, car jusqu'alors, les guerriers s'affrontent à l'aide de lances et de frondes. Carthage conquiert l'Hispanie ainsi que la Sicile où elle se heurte aux Romains.

Entre le Ve et le IVe siècle avant J.-C., les ennemis les plus redoutables des Carthaginois en Méditerranée Occidentale furent les Grecs d'Italie du Sud et de Sicile. 
Gélon avait déjà écrasé les Carthaginois à Himère en 480 avant J.-C. et Agathoklès, qui devait prendre le titre de roi en 304 avant J.-C., avait envahi l'Afrique en 310 avant J.-C. 
Battu finalement en 307, il avait dû se retirer en Sicile et signer la paix avec les Carthaginois.

En 264 av JC, Carthage entra en conflit contre Rome et après trois guerres meurtrières, la ville fut prise et détruite par les romains en 146 av J-C. 
Virgile a immortalisé le conflit mortel qui devait opposer Carthage et Rome dans l'Énéide, mettant en scène Énée, qui souhaitait se rendre en Italie, et la reine de Carthage, Didon, qui voulait le retenir auprès de lui. Avant de se suicider après le départ d’Énée, Didon aurait lancé la malédiction qui devait peser sur Rome et Carthage jusqu'à la destruction de la seconde par la première en 146 av J-C.  

La ville fut reconstruite par l’empereur Auguste en 29 av J-C et redevint prospère, devenant la capitale de la province d’Afrique proconsulaire : Zeugitane.

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Collection : Dr GAU

MACÉDOINE  (ROYAUME DE) – ANTIGONE II GONATAS (277-239 avant J.-C.)

Unité         c. 277-239 av J-CTTB  

Atelier : Amphipolis, Macédoine

AE        16,5 mm     3,68 g      R1

Références : Sear 6786 - Laffaille-  - SNG. Bar484  - Cop.1206  - Alpha bank1020 

 

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Tête d’Athéna, coiffée du casque corinthien.

 

Titulature revers : B-A dans le champ supérieur ; ANTI sous Pan ; KL dans le champ derrière Pan.

Description revers : Pan nu marchant à droite, brandissant un trophée ; dans le champ à droite, un bouclier macédonien ; à gauche, un casque macédonien.

Traduction revers : (Basiliews – Antigonou)

 

Commentaire

Le monnayage de bronze d’Antigone Gonatas semble avoir été très important. Le revers commémore la victoire que le roi de Macédoine remporta sur le Celtes grâce à l’intervention providentielle du dieu Pan que rappelle le revers de ce bronze.

 

Histoire

MACÉDOINE - ROYAUME DE MACÉDOINE – ANTIGONE II GONATAS (277-239 av J-C)

Antigone II Gonatas (grec Αντίγονος Γονατᾶς / Antigonos Gonatas) est un roi de Macédoine de 277 à 239 av. J.-C. Fils de Démétrios Poliorcète, il accède au pouvoir en repoussant l'invasion des Galates et installe durablement la dynastie antigonide sur le trône.

L'origine de son épithète Gonatas n'est pas complètement établie ; elle peut être rapportée à la cité de Gonnoi (ou Gonni) en Thessalie où il serait probablement né.

En 283, à la mort de son père, captif de Séleucos, il ne dispose plus que d'une flotte et de quelques possessions en Grèce : Démétrias, Chalcis, Le Pirée, Corinthe. Il a pris le titre de roi, mais il apparait avoir été à cette époque un « roi sans royaume » !

L'invasion galate de 279 qui balaye la Grèce et la Macédoine est une occasion inespérée pour lui de se rétablir. Près de Lysimacheia en 277 : il tend une embuscade aux Galates et en une seule bataille parvient à les détruire. Cela lui confère un prestige suffisant pour s'imposer comme roi d'une Macédoine bien affaiblie par deux décennies de guerres civiles et de pillages.Il se consacre à renforcer le royaume, désormais à l'écart des grands conflits. Symbole de son retour à la tradition, il ramène la capitale royale à Pella

La mainmise d'Antigone Gonatas sur la Macédoine est menacée une première fois par Pyrrhus, roi d'Épire, rentré d'Italie en 275 pour reconstituer son armée : Pyrrhus envahit la Macédoine.

A la bataille d'Argos en 272, Pyrrhus est tué.

Antigonos II Gonatas prend le trône de Macédoine et contrôle également directement ou indirectement, par l'intermédiaire de tyrans acquis à sa cause, une grande partie de la Grèce centrale et du Péloponnèse, notamment grâce à des garnisons macédoniennes situées en Eubée, en Attique, à Démétrias, à Chalcis, au Pirée et surtout à Corinthe où ses garnisons contrôlent le trafic de la route de l'isthme.

Mais en 268, un des chefs du parti anti-macédonien, l’athénien Chrémonidès, (guerre chrémonidéenne) fait voter une alliance avec Sparte et Ptolémée II dans le but de chasser les Macédoniens de Grèce. Mais la victoire est totale pour Antigonos II Gonatas.

La suite de son règne est marquée par de multiples petites guerres. Antigone Gonatas meurt au printemps 239 et son fils Démétrios II de Macédoine lui succède.

À la fin de son règne, il ne peut s'opposer à l'essor de la Ligue achéenne.

Malgré les revers en Grèce des dernières années, le règne d'Antigone Gonatas se caractérise par un retour à la stabilité pour la Macédoine, qui, sans atteindre la puissance des États lagide et séleucide, demeure l'État le plus puissant de Grèce continentale.

Ses contemporains l'estiment pour son amour des arts et des lettres et pour son attachement à la philosophie stoïcienne.

 

Antigone II Gonatas est mentionné, avec notamment Antiochos II et Ptolémée II, comme l'un des bénéficiaires d'une mission de prosélytisme bouddhiste envoyée par l'empereur Ashoka de la dynastie Maurya.

 

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P1386-G030