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GAULE - MARSEILLE Obole (Litra) c. 350-320 av J-C TTB, lartdesgents.fr
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GAULE - MARSEILLE Obole (Litra) c. 350-320 av J-C TTB, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU 


GAULE – MASSALIA  – MARSEILLE
Obole (Litra)       c. 350-320 av J-C     TTB
AR          10 mm        0,83 g       R1
Références : Sear 72 (var) - LT.manque  - MHM.10 var p. 32  - CMP.333-335  - Sch/L.114 var.
Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Tête juvénile d’Apollon à droite avec long favoris, coiffure avec deux mèches de cheveux en forme de cœur, à l’apex du crâne ; grènetis circulaire.

Titulature revers : M-A dans les 3e et 4e cantons.
Description revers : Roue à quatre rayons avec moyeu central bien marqué. [cercle delphique et omphalos ?]

Commentaire
Ces oboles de poids lourd, avec la tête à droite de très bon style sont classées dans la période classique, et plus précisément entre 380 et 336.
Assez homogènes dans l’ensemble, ces monnaies peuvent être classées plus précisément selon la composition de la chevelure, la présence et la taille des favoris, la taille du moyeu central au revers, etc... ; avec une grande part de subjectivité !
Dans son étude sur le monnayage hellénistique de Marseille, G. Depeyrot a relevé 98 exemplaires pour ce type d'obole qui est bien le plus ancien.
Ce chiffre peut sembler important, mais cette série est en réalité relativement rare car elle s'étend sur une période chronologique couvrant plus d'un siècle selon les conclusions de cet auteur.
C. Brenot date cette série précoce entre 410 et 385 avant J.-C. alors que G Depeyrot la situe entre 350 et 215 avant J.-C.
L'étude des oboles reste encore à faire et si la chronologie de G. Depeyrot n'est pas à négliger, il reste à replacer le changement d'étalon monétaire entre un système basé sur la litra (poids de 0,86 g en moyenne) et celui basé sur l'obole (poids de 0,72 g en moyenne). Cette rupture aurait pu être causée par un effort de guerre ou une crise économique.

Histoire
MASSALIA – MARSEILLE   (Ve - Ier siècle avant J.-C.)
C'est vers 600 avant J.-C. que des colons venus de la ville grecque de Phocée (sur la côte grecque de l'Anatolie aujourd'hui en Turquie) fondent la colonie de Massalia, qui deviendra Marseille. Ils vont établir leur cité sur les bords du Lacydon, petit cour d'eau qui débouchait dans ce qui est aujourd'hui, le vieux port et dont le parcours était celui de la Canebière. La nouvelle cité, entièrement ceinte de remparts, est tournée vers la mer et le commerce, et son port ouvre sur un bassin destiné à la navigation. L’idée des Grecs de promouvoir des comptoirs commerciaux afin de rivaliser avec les Carthaginois et les Étrusques pour la domination de la Méditerranée occidentale. Marseille n'est absolument pas une création celtique ou gauloise et appartient au monde grec.
Au contact des populations gauloises, elle va contribuer à diffuser la civilisation grecque, mais surtout, en application des usages dans les autres cités grecques, c'est l'apparition du premier monnayage en France. On connait un très important monnayage d'argent et de bronze, strictement marseillais, portant les lettres MA ou MAZZA pour Massalia. Les plus connues montrent un taureau chargeant, un lion ou une roue et des divinités grecques. Ce monnayage, symbole de la richesse de la ville, se retrouve sur tous les axes commerciaux de l'époque et a été imité par les cités voisines.
Entre le Ve et le Ier siècle avant notre ère, Marseille et son arrière-pays connaissent un développement sans précédent.
Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains, en arrêtant les Cimbres et les Teutons, ont sauvé le sud de la Gaule des invasions.
À partir de 118 avant J.-C., la situation change et la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, en Corse, en Sardaigne et en Sicile. Néanmoins, ils restent les alliés des Romains jusqu'au Ier siècle avant notre ère.
En 49 av J-C, début de la guerre civile qui oppose César à Pompée. La ville, qui abrite la flotte de Pompée, est assiégée par César qui s'en empare, la soumet et la dépouille de ses colonies, mais ne la pille pas.
Marseille ne cesse de décliner au profit de sa rivale, Arles, qui avait soutenu César.
Du Ve au VIIIe après J.-C., elle connaît une période de troubles et de crises qui affectent les habitants et le commerce maritime. Cette place secondaire se manifeste également par l'absence de monnayage gallo-romain spécifique, la place étant occupée par d'autres ateliers monétaires romains très prolifiques comme Arles, Lyon, Nîmes, Orange, Cavaillon…

 Restée hellénique, elle ne fut jamais réellement assimilée à la Gaule romaine et garda une sorte de statut indépendant, mêlée de cosmopolitisme où toutes les religions croisaient tous les peuples pour le plus grand bénéfice du commerce marseillais.

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P1386-G0144T