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BITHYNIE – KIOS  Hémidrachme c. 350 -300  av J-C. TTB, lartdesgents.fr
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BITHYNIE – KIOS Hémidrachme c. 350 -300 av J-C. TTB, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU       

BITHYNIE – CIUS – KIOS – BITHYNIA
Hémidrachme         c. 350 -300  av J-C      TTB
Atelier : Kios, Bithynie
AR       12 mm        2,43 g       R1
Références : Sear 3757 var - BMC.6  - Aulock-  - B. traité2855 pl. CLXXX/13  - SNG Cop.370 - RG.- p. 312

Titulature avers : Anépigraphe.
Description avers : Tête laurée d’Apollon à droite, les cheveux longs tombant sur la nuque.
 
Titulature revers : MILH //TOS)
Description revers : Proue de galère à gauche décorée, timbrée d’une étoile.
Traduction revers : (Milet)

Commentaire
Magistrat : Milétos. Pour ce magistrat, nous avons deux présentations pour l’ordonnancement du nom (MILH/TOS ou MI/LHTOS). Exemplaire sur un petit flan ovale, bien centré des deux côtés, frappe un peu molle au revers.

Histoire
Kios (en grec Kίος / Kíos ) ou Cius (forme latine) est une ancienne cité côtière grecque au bord de la Propontide sud (actuelle mer de Marmara) en Bithynie (nord-ouest de la Turquie actuelle). Elle est déjà connue sous ce nom par Aristote et Strabon.
La fondation de Kios est attribuée aux colons de Milet vers 627 av J-C.
En 553 elle passe aux mains des Lydiens, mais en tant que ville autonome.
Les Perses l'ont occupée en 497 av. C., 7 mais Kios a conservé une indépendance virtuelle. Elle est dans la satrapie de Phrygie hellespontique et a un gouvernement local.
Entre les années 454/3 et 418/7 av J-C, Kios fait partie de la Ligue des Délos, puisque la ville apparaît dans les archives des hommages à Athènes. Pourtant en 404, la ville est toujours au pouvoir des Perses.          
Les noms des satrapes Perses qui ont gouverné la ville sont connus à partir de la fin du cinquième siècle et au cours du quatrième siècle av J-C.  Ariobarzanes Ier, Mithridates Ier, Ariobarzanes IIe et Mithridates IIe. Ce dernier a été assassiné en 302.

Vers le milieu du IVe siècle av J-C, Kios a commencé à émettre des monnaies d'or et d'argent, avec la tête d'Apollon, qui était probablement la divinité la plus importante de la ville.

Kios est tombée entre les mains d'Alexandre le Grand grâce à Antigone le Borgne, victorieux des troupes perses en Anatolie en 332, et qui fut maintenu à la tête de sa satrapie à l'issue des accords de Babylone qui suivent la mort d'Alexandre (323).

Séleucos (ou Séleucus) Ier Nicator parvient à définitivement repousser Antigone en 309 à l'issue de la guerre babylonienne. Séleucos profite de cette victoire pour étendre sa domination sur les satrapies de Haute Asie (Drangiane, Sogdiane, Bactriane, Arie, etc.), jusqu'à l'Inde qu'il atteint en 308.
Kios est désormais une ville grecque indépendante et plus tard allié à la ligue étolienne.
La cité rejoint la Ligue étolienne mais est détruite par son adversaire Philippe V roi de Macédoine, dans la Seconde Guerre Macédoine (200-197 av J-C) qui accorde le port de Kios à Prusias Ier en 202.

Prusias Ier le Boiteux, roi de Bithynie (230 à 182), soucieux d’agrandir son royaume, reconstruit la ville et lui donne son nom (Prusias ad Mare). Étape importante à l’extrémité occidentale de la Route de la soie, se poursuivant jusqu’en Chine, la ville devient une place prospère sous les Empires romain et byzantin.

Sous les Romains, Kios avait sa propre constitution, supervisée par le consul correspondant de Rome, et avait retrouvé son caractère grec. De nombreux dirigeants romains ont choisi la ville comme résidence d'été. La ville  récupére le nom de Kios, latinisé en Cius.

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P1386-G013