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CARIE – MYLASSA, Tétartémorion (3/8 d’obole) c. 420 – 390 av J-C. SUP, lartdesgents.fr
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CARIE – MYLASSA, Tétartémorion (3/8 d’obole) c. 420 – 390 av J-C. SUP, lartdesgents.fr

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Collection : Dr GAU

CARIE – MYLASSA – MILAS     

Tétartémorion (3/8 d’obole)   c. 420 – 390 av J-C    SUP

Atelier: Mylassa ou Milasa, Carie

AR      6 mm     0,25 g        R2

Références : SNG Kayhan 944 - SNG Tübingen 3014 - Klein nomismata 3, 432 - Demeester 119

 

Titulature avers : Anépigraphe.

Description avers : Protomé de lion, tête à droite.

 

Titulature revers : Anépigraphe.

Description revers : Oiseau debout à droite entre deux globules en diagonale, dans un carré creux.

 

Commentaire

Sur certains exemplaires, sous la tête, se trouve une patte avant, semblant placée à l’envers, en fait le lion est représenté de face, tournant la tête à droite. Et ce qui est décrit par certains comme « lion tirant la langue », la langue est en fait le début de la patte avant gauche de l’animal.

 

Histoire

CARIE – MYLASSA   (Ve - IVe siècle avant J.-C.)

Le nom Mylassa, (en grec ancien Μύλασα) semble être typique du langage anatolien. Donc, sa fondation est très ancienne.

La première mention historique de la ville est au début du VIIème siècle avant JC, quand un chef du nom d’Arselis est connu pour avoir aidé Gygès de Lydia dans sa lutte pour le trône de Lydie.

Ce même épisode est à l'origine de l'érection de la statue de « Zeus Labranda » dans la ville voisine de Labranda, tenu pour sacré par les peuples à travers l'Anatolie occidentale. Ce dieu est représenté avec une hache double appelée labrys dans la main de Zeus en place du foudre habituel. Plutarque  (Ier-IIe siècle) évoque un mythe qui expliquerait l’origine de cette hache double :

« Héraclès, après avoir tué Hippolyte, lui enleva, avec le reste de son armure, une hache dont il fit présent à Omphale, reine de Lydie. Les rois de Lydie, successeurs d'Omphale, la portèrent depuis comme un ornement sacré, jusqu'à Candaule, qui, se souciant peu de cette marque de dignité, la fit porter par un de ses courtisans. Lorsque Gygès se révolta contre ce prince et lui déclara la guerre, Arsélis, roi de Mylasa, vint avec des troupes au secours du rebelle, tua Candaule et l'officier qui portait la hache. Arsélis l'emporta dans la Carie avec beaucoup d'autres dépouilles, fit faire une statue de Jupiter, lui mit cette hache à la main, et donna à ce dieu le surnom de Labrandéen. Labra, en langue lydienne, signifie hache. »

 

Actuellement, Milas en Turquie est considérée comme le site de l'antique de Mylasa , capitale de la Carie.

La ville était très ancienne, c’était aussi la plus importante ville de Carie, et l'on dit avoir été le lieu de naissance et de résidence des rois de Carie, avant que Halicarnasse ait été élevé au rang de capitale.

Située dans une plaine fertile, à l'ouest du pays, au pied d'une montagne, riche en beau marbre blanc, qui était utilisé pour la construction des bâtiments et temples.

Au VIe siècle av. J.-C., Milas/Mylasa et sa région sont sous la domination des Perses achéménides.

Pendant le règne de Mausole (vers 376-353 av. J.-C.), satrape de Carie, Milas perd sa suprématie au profit d'Halicarnasse qui devient sa capitale.

À partir de 334 av. J.-C., les campagnes d'Alexandre font rentrer toute l'Anatolie dans le giron grec.

À la mort d'Alexandre en 323 av. J.-C., l'ouest de l'Anatolie est attribué à Lysimaque.

 

Strabon parle en ces termes de Mylasa (vers 57 av. J.-C.-avant 25 ap. J.-C.):

« Mylasa est bâtie dans une plaine extrêmement fertile, au-dessous d'une montagne qui s'élève à pic à une très grande hauteur et qui renferme une carrière de très beau marbre blanc. Or, ce n'est pas un mince avantage pour une ville d'avoir à sa portée et en si grande quantité les matériaux réputés les plus précieux pour la construction des édifices publics, et principalement des édifices religieux. »

Il ne reste actuellement pratiquement plus rien de la ville ancienne.

 

Le labrys.Il a été imprégné d'une signification religieuse. Pour les minoïens de Crète, le symbole était associé aux divinités et aux prêtresses féminines et devenait ainsi synonyme de matriarchie. Trouver une telle hache entre les mains d'une femme minoenne indiquerait qu'elle occupait une position puissante dans la société minoenne.

Dans d'autres cultures, les labrys étaient liées aux divinités masculines, généralement Zeus, comme le Zeus Labraundos, et dans la mythologie indo-européenne, les labrys accompagnent les divinités archaïques du tonnerre.

Les labrys ont eu une importance religieuse  en tant qu'instrument d'abattage, en particulier de taureaux. On pense aussi que le labyrinthe dans lequel se trouvait le Minotaure mythique, est étymologiquement lié au mot labrys.

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P1386-G027